I have a dream ....

YVES GOES TO IRONMAN FRANKFURT



dimanche 14 décembre 2008

Préparation ou participation, il y a toute une différence ……

Bon, me voilà à la fin de mon 2ème mois et cela fut bien pénible. Honnêtement il est plus facile de dire qu’on va participer à un Ironman, que de s’y préparer …… Je ne veux même évoquer le mot "terminer". Il faut avoir le mental à bloque. Le midi je n’ai pas trop de souci à aller courir ou nager, mais le soir après 19h00……… Il n’y aurais aucun problème si je rentrais vers 16h ou 17h. Ce serait même avec plaisir que je ferai mon 2ème entrainement, mais ce n’est pas le cas. C’est bien plus tard, quand il fait noir et avec un peu de chance quand il pleut, pendant que tout le monde est au moment du souper ou à lire un livre ou regarde son émission préférée bien tranquillement dans son fauteuil. Et bien non, pas moi. J’ai trouvé quelque chose de bien plus sympa : par exemple me mettre sur mon vélo dans mon garage où il fait bien froid ou partir faire une séance de cap dans le noir, pluie, vent, froid etc. etc.….. Si quelqu’un a envie de vivre avec moi ces soirées magiques, hé bien il est le bienvenu.
Vous devez vous dire, olala …ca va pas fort avec Yves. Il va abandonner. Là ce n’est pas bien me connaître. Le mot « abandonner » n’existe pas dans mon dictionnaire (sauf bien entendu pour cause de force majeur : maladie ou blessure). Mais il est vrai que cela pèse et qu’il faut avoir un mental d’acier. Vous ne pouvez pas savoir le bonheur que je ressens quand je n’ai pas de séance le soir ou même toute la journée (hé oui, cela arrive de temps en temps aussi, mais pas souvent). Heureusement il y aussi les encouragements que je reçois via mon blog. Je vous en remercie d’ailleurs tous !!!!! Cela me motive à continuer. Aussi de Fabrizio, mon partenaire pour l’Ironman de Nice. Il le lisait dans un de mes mails, que j’avais le moral un peu bas. Ca réponse fut court mais avec de l’effet : « m………..tu es un triathlète et tu prépares un Ironman, ce n'est pas donné à tout le monde, lâche pas» …. Il sait comment me motiver lui ! Il ne me faut pas de grands mots, mais ceux qui touchent là où il le faut.
Depuis le début de ma préparation je n'ai raté qu'un entrainement, donc je crois que je suis encore dans le bon. Pour le moment ma moyenne est de 11 heures de sport par semaine. Cela ira progressivement jusqu'à 18 heures par semaine. Je crois que ma condition physique actuelle est bonne. Ma prochaine course sera probablement les Relais Givrés en janvier 2009. Je verrai bien à ce moment là, malgré que ce n'est pas un parcours qui me convient et que la fatigue pourrait jouer un rôle.
Bon il est dimanche matin ...tout le monde dors encore et moi je pars faire 16 bornes de cap suivi de 40 min sur home-trainer.
Encore un merci à tous pour vos encouragements, cela me fait vraiment plaisir et à tous des très joyeuses fêtes !!!!!!

Et avant de terminer ce chapitre, je ne pouvais oublier JC. Si vous avez lu l'entièreté de mon blog, vous saurez que JC (Jean-Christophe) est un peu à l'origine de ma vie comme triathlète. Il m'avait fait vibrer en 2006 lors de sa qualification pour l'Ironman de Hawaï. A nouveau il m'a (et bien d'autres) fait vibrer lors de son Ironman en Arizona. Hé oui, une nouvelle qualification pour Hawaï. Il s'en doute probablement un peu, mais ...qu'est ce que j'aimerais être à ca place et qui sait ..... Mes félicitations JC !!!!!!!!!!!

dimanche 16 novembre 2008

Mon 1er mois spécifique Ironman

Me voilà à la fin de mon premier mois de préparation spécifique Ironman. Pour le moment j’arrive à gérer tout cela sans trop de difficultés. Je ne me sens pas trop fatigué et le mental assez bon (un jour mieux que l’autre). Le plus difficile est le deuxième entrainement le soir après le travail. Comme je rentre vers 19h00, il faut avoir le mental pour s’y mettre. Souvent cet entrainement consiste d’une heure ou un peu plus de séance vélo sur home-trainer. Tout cela se passe dans mon garage. Il y a plus gaie comme endroit …. J’essaie d’organiser cela dans une ambiance un peu sympa, cad radio à côté de moi où j’écoute les informations ou de la musique qui fait passer le temps un peu plus vite J. Bien entendu par après il faut encore prendre sa douche et aussi …hé oui …manger. Avec tout ca il est vite 21h30 et mes soirées …bien courtes. Heureusement ce n’est pas tout les jours le cas. En semaine il y a (pour le moment) le lundi et vendredi où « que » 1 entrainement est prévu. Le samedi se sont des séances vélo un peu plus longues, mais cela ne me dérange pas. J’ai toute (ou presque) la journée pour moi. Quand la météo le permet, j’accompagne le groupe du « Linde » pour une boucle de 90 bornes. Je n’insiste pas trop et suis le 2ième groupe. Dès que je me sentirai d’attaque, je ferai une nouvelle tentative à suivre le 1er groupe. Le dimanche, 2 entrainements sont également prévus. J’essaie de programmer cela tôt dans la journée (au revoir les grâces matinées) et évite à ne pas perturber mon planning familial à laquelle je suis très attentive. Je n’ai, jusqu’à aujourd’hui, pas encore entendu Muriel, mon épouse, râler ou se plaindre …elle tient bon ! Encore mieux même, elle me réchauffe mon diner après chaque entrainement du soir. Je ne peux que la remercier !!!!!!!! En ce qui concerne mes séances de natation, elles sont jusqu’à maintenant toujours planifiées le midi. Elles sont très variées, mais je n’arrive pas à les terminer dans les temps prévus. 2,5 à 3 km entre 45 min et 1 h, c’est pas du tout repos hé ! :-) Il parait que ce n’est pas grave. Le principal est de faire les séances comme indiqué. Je sens quand même une légère amélioration au niveau de ma technique. Pour la course à pied, je cours avec le frein à main, car ce sont des séances très lentes et j’ai difficile à suivre ce tempo. Je dois vraiment me forcer à ne pas courir trop vite et me contenter à courir aux pulsations de 110 p à 135 p. C’est très bas !!!!!
Bon, voilà un petit résumé de mon premier mois. Il me reste encore 223 jours avant jour J, donc pas de soucis.
J’aurai cette semaine mes pensées en Arizona où JC tentera à nouveau de se qualifier pour Hawaï. Avec le volume qu’il a dans les jambes, je crois qu’il va étonner plusieurs ! Je croise les doigts pour lui !!!! Allez JC vas-y !!!!!!!!

dimanche 19 octobre 2008

Le "Linde" m'a fait mal ....

Une tisane de tilleul disait JC ? Pourquoi pas, mais celle du Linde me fait pas du bien. Pour ceux qui ne saisissent pas tout à fait, doivent faire un petit détour sur le blog de JC : http://jcgoestohawaii.blogspot.com/ . JC et moi nous nous étions donné RV au café "In De Linde", pas pour y boire notre verre de l'amitié, mais bien pour accompagner les cyclistes à leur parcours habituel de 90 bornes. Les dernières semaines j'avais un peu négligé mes entrainements vélo, suite à ma participation au semi marathon de Bruxelles et en sachant très bien que ma préparation Ironman me guidera bien dans les 3 disciplines les semaines à venir. Me voilà partie avec le groupe de ± 50 cyclistes. JC et moi bavardons un peu pendant les 10 premiers km. JC me demande si on ne resterait pas avec le 2 ième groupe. Je lui laisse le choix. Je n'aurais pas du !!!!! JC montre sa forme et rejoint la tête du peloton, ce que je fais également. Km 35 petit démarrage, mais assez pour moi de ne plus pouvoir suivre. Je regarde derrière moi et vois dans le lointain un autre groupe qui se rapproche. Je les attends. Je ne sais pas faire autrement, car je ne connais pas le parcours. Je suis ce groupe comme je peux, mais sans trop de difficulté. KM 65, nous voilà dans une belle descente et là je sens mes jambes me dire: STOP ! La montée qui suit, je me fais dépasser par 1, 2, 3 ....et tout les autres coureurs. Je regarde pour le 2 ième fois derrière moi...et il n'y a plus personne. Me voilà seul et en plus ne connaissant pas du tout le parcours. Je prend un coup au moral et me rends compte que je suis bien loin d'être prêt pour l'Ironman de Nice. Je continu mon chemin et fais finalement 95 bornes à une moyenne de 29 km/h. Je suis vidé et très déçu. JC me contactera plus tard et me remonte le moral. Je sais, je n'ai pas encore l'entrainement adéquat pour concurrencer avec d'autres coureurs chevronné, mais je n'ai pas l'habitude de me faire lâcher. Maintenant j'ai encaissé et demain je débute mon entrainement Ironman. RV dans peu de temps .....

lundi 13 octobre 2008

Top 60 au Semi Marathon de Bruxelles !!!!

Dimanche matin 5 octobre 2008. Il est 7 heures du matin. Mon réveil me dit qu'il est temps de se réveiller. J’écoute et j’entends la pluie qui frappe les fenêtres. Cette fois ci les prévisions météo seront correctes. Je regarde par la fenêtre et …. mince la météo est encore pire que je le pensais. Dans un peu plus de 3 heures je serai au départ du semi marathon de Bruxelles. L’envie n’y est pas. Pas dans de telles conditions. Il n'y a pas une ombre dehors et encore moins des joggeurs. Je descends et me prend des toasts et café noir bien sucré (ce que je déteste, mais bien nécessaire avant une course). Je me prépare et me demande comment je vais faire pour ne pas être frigorifié avant la course. (sac poubelle, vieux t shirt etc. etc. …) 8h45 Je mets mon nez dehors et me demande si c’est vraiment raisonnable, mais bon je me suis inscrit et serai certainement pas seul au départ. Arrivé à la station de métro, quelques autres joggeurs arrivent en même temps. On se regarde et nous nous faisons une petite grimace qui semble dire « mais qu’est ce qu’on est fou ! » Il fait vraiment froid et très humide !!!! Je suis content de pouvoir descendre dans cette bouche de métro, qui me réchauffera un peu. Une petite demi heure plus tard, j’arrive à destination et entre temps la rame de métro c’est déjà bien remplie d’autres joggeurs. J’ai rendez vous avec Fabrizio au petit parc près du cinquantenaire, endroit d’échauffement fort fréquenté lors des 20 km de Bxl, mais maintenant fort désertique. Je retrouve vite Fabrizio et Katia (son épouse) qui aura par après la gentillesse de garder mon sac à dos avec mes affaires personnelles et ce qui m’évitera par après aussi de devoir faire des démarches bien compliqués (parait t’il) à retrouver ses affaires après la course. Katia, encore un TOUT GRAND MERCI !!!! Moi et Fabrizo et les autres membres du RCBT partent s’échauffer et je peux vous dire que ce n’est pas inutile du tout ! :-) J’enlève ma veste et t-shirt (aie aie aie) et me voilà en tenue RCBT, ce qui veut dire, pas grand-chose sur le corps. Vite vite vers le box de départ et j'essaie de se réchauffer un peu dans la masse. Boum ! Je suis partie, mais malheureusement un peu trop loin du groupe de tête, car je dois attendre ± 2 km avant de trouver ma foulée normale. Je me sens bien et j'ai déjà bien oublié le froid et la pluie. Je vois quelques mètres devant moi Jean-François. Je lui donne une petite tape amicale dans le dos et je l'encourage. Par après je rencontre Damien, qui court bien prudemment. Je l'encourage aussi et espère un peu qu'il me suive, mais il est sur ses gardes et le fait à son ritme. Je ne fais pas attention à mon cardio, ni à mon temps. Je me sens toujours bien et ne veux pas non plus m'enballer. J'arrive au km 10 et là mon regard se fixe sur ma montre : pulsation est à 155 et temps 39 min. Je suis en euphorie. Je continu à ce ritme et retrouve au début du Bld du Souverain Pierre, à qui je demande de continuer ensemble. Il essaie de me suivre, mais il a un peu de mal et ne veux pas non plus compromettre les dernier kms. Pour moi tout continu comme dans un rêve. Je ne me souviens pas d'avoir eu de pareilles sensations lors d'une autre course. A la fin du Bld il n'y a plus grand monde dans les parages. J'entame le début de l'av. de Tervueren avec prudence, car c'est la plus grande difficulté du parcours. Les quelques spectateurs bien courageux m'encouragent comme ils peuvent. Cela fait plaisir à voir et me donne des ailes. Je passe pour une seconde fois en dessous des arcades du Cinquantenaire et il me reste encore 2 km. Je mets le turbo et dépasse encore pas mal de concurrents. Lors de la descente vers la Grande Place de Bruxelles, j'ai les bouts des pieds qui me font très mal. J'ai l'impression que mes ongles seront tous arrachés. Je mords sur mes dents et vais à fond vers la ligne d'arrivée. Muriel, mon épouse et mes enfants sont là pour m'encourager. Cela me fait un énorme plaisir. 1h24 !!!!! Le bonheur ! Avant la course j'espérais 1h25. Je fais donc 1 min de mieux. Le soir je retrouve le classement et je vois avec stupéfaction que je réalise un top 60. Je termine 59 ième sur 3042 arrivants. Mes entrainements de triathlon sont bien bénéfiques. Ce fut donc ma dernière compétition avant ma préparation Ironman. J'espère que dans les mois à venir je ne recontrerai pas trop de difficultés, aussi bien physiquement que mentallement. Dans une semaine ce sera le début....

samedi 20 septembre 2008

Oupeye 14/9/2008

Un triathlon promo (500 m natation, 20 km vélo, 5 km cap) par équipe. Une nouvelle expérience totalement inconnue pour moi. Pierre Montero m’accompagnait pour la seconde fois dans cette nouvelle aventure. Je vois qu’il a, comme moi, pris gout au triathlon. C’est génial !!! Sur place je rencontre Marc Evrard, qui faisait partie de mon équipe (le RCBT avait 3 équipes inscrites) ainsi que Thierry Vuye, que je connaissais un peu moins, mais que j’avais déjà aperçu lors de nos entrainements hebdomadaires à la piste des 3 Tilleuls et lors du triathlon précédent à Chièvres. Thierry à également débuté comme moi au triathlon cette année à l’Ironmanneke, par contre Marc a déjà quelques années d’expérience et a déjà terminé un Ironman.

Vite un petit briefing et nous voilà partie reconnaitre le parcours vélo. Franchement, comme il ne faisait pas très chaud, ce « petit » échauffement me faisait du bien ! Par après placement du vélo dans le parc à vélo et nous voilà partie vers la piscine où le départ de notre série allait être donné. Dans notre série il y avait au même moment les 2 autres équipes du RCBT, l’équipe de jeunes et l’équipe de choc : JC, Fabrizio, James et Eric Huyghebaert qui partait pour réaliser un podium. Il y avait vraiment une bonne ambiance de club ! En natation Thierry menait et moi je suivais en chatouillant de temps en temps ses pieds ! :-) Pierre me suivait et Marc, tant bien que mal donnait le meilleur de lui-même. Lors des dernier 25 m nous encourageons Marc et finissons en même temps que lui cad : 9’51 et record battu pour Marc !
Superbe transition et nous voilà partie pour 20 bornes de vélo. Marc et Thiery retrouvent leurs jambes de cyclistes et on le sens immédiatement au tempo …. Nous avalons des portions à plus de 37 km/h. Pierre a quelques difficultés et moi-même doit donner de mon mieux ! J’essaie de coordonner le groupe, pour ne pas faire exploser l’un ou l’autre ! Il y a un esprit d’équipe formidable !!!!! Nous encadrons Pierre du mieux que possible, qui est un peu surpris par la vitesse, mais à la force de ne pas lâcher ! A chaque passage à l’arrivée, car il s’agissait de 4 tours de 5 km, Katia l’épouse de Fabrizio, nous encourageait avec une énergie extraordinaire et cela nous donnait des ailes ! Nous terminons la boucle de 20 km en 34’23. Transition cap et démarrage à bloque. Thierry mets le turbo et je me dis que cela va faire mal. Je me mets à sa hauteur et demande de ne pas faire exploser les autres coéquipiers. Lors de la 2ième boucle je me sens bien et essaie de motiver les autres à dépasser quelques équipes qui nous devançaient de peu. Un sprint final est nous bouclons les 5 kms en 19’03. temps total de 1h03.
Un moment formidable, une équipe formidable et un esprit d’équipe formidable ! Une expérience à refaire certainement. Rendez vous année prochaine !
Notre équipe de choc termine 3ième en 55’ et réalise comme souhaité un podium. Félicitations à l’équipe, car il faut le faire !!!!!

Probablement que cette course sera ma dernière épreuve triathlon de l’année. Mon entrainement spécifique pour l’Ironman de Nice commencera bientôt. Plus spécifiquement le 20 octobre 2008. En attendant je ferai le semi-marathon de Bruxelles le 5 octobre et je continuerai mes entrainements de triathlon en prenant le plus de plaisir possible, car les mois à venir seront assez éprouvant !

samedi 6 septembre 2008

Chièvres (31/08/2008)

Me voilà à la fin de mes vacances. Je m’étais inscrit à ce triathlon il y a quelques temps, car beaucoup de triathlètes du RCBT seraient aussi présent. Etant le « petit » nouveau, c’est aussi l’occasion à moi de m’intégrer dans le groupe. Et last but not least, Pierre Montero serait aussi présent pour son premier ¼ . Pierre et moi, nous nous étions donné RV à Drogenbos pour suivre notre chemin jusqu’à Chièvres ensemble. En ce qui me concernait, je n’étais pas en super forme, car 3 jours auparavant j’avais fait une sortie vélo de 150 kms avec JC, donc 90 kms à ± 33 km/h de moyenne. Pas très malin de ma part, mais j’avais passé un bon moment et ne le regrettais pas du tout ! Pierre était un peu stressé, mais j’étais certain que tout allait bien se passer. Arrivé sur place, nous devions nous organiser car il y avait 2 parcs à vélo et je n’avais pas encore vécu cette expérience. Placement du matériel càp à la Grand Place de Chièvres et nous voilà parties en vélo à la carrière de Maffle où allait se passer l’épreuve natation et départ vélo.
Vite une petite photo de moi et Pierre comme souvenir. Lors du départ, beaucoup de coups se perdent. Je ne suis pas trop mal placé, mais je sens que je vais un peu trop vite et que je risque de le payer plus tard. Je sors de l’eau en 24 min (± 55 ième) et suis tout étonné de retrouver quelques minutes plus tard Pierre. Super temps de sa part, vu le peu d’entrainement qu’il a en natation. Je demande si je ne dois pas l’attendre pour partir ensemble en vélo (malgré que le drafting n’est pas autorisé), mais cela aurait pu être sympa. Il me dit d’y aller et ne pas l’attendre. Mes premiers coups de pédales me font immédiatement penser à ma sortie de 150 bornes …. Olala, je ne devrai pas y aller à fond, sinon la càp va être catastrophique ! Je continu sans trop forcer. Le parcours est assez roulant et j’aime assez bien. Dommage que je n’ai pas les jambes pour y aller à fond. Après les 40 kms de vélo, que je termine en 1h18, transition comprise, je vois qu’il me reste 43 min pour terminer en dessous les 2h30. Mission possible et je mets le turbo, sans bien entendu me faire exploser lors des premiers kms. A ce moment là, je repense aux 150 bornes qui m’ont empêché de rouler comme je pouvais, sinon j’avais certainement eu un peu plus de marge à terminer sous les 2h30. Après quelques kms je croise JC, qui à l’air d’exploser, mais explose aussi son record de classement. J’essaie de l’encourager en lui disant que le conçurent le plus proche se trouvait à plus de 300 m derrière lui, mais apparemment je lui ai procuré des frayeurs en disant cela. :-) Par après je croise Fabrizio, qui était aussi bien loin dans ses réserves, mais avait aussi une superbe place. Je continu dans ma foulée, mais je n’ai pas les mêmes sensations qu’à Chimay. Peu après je rencontre les autres triathlètes du RCBT. On s’encourage comme on peut ! C’est vraiment très sympa comme ambiance ! J’arrive à quelques centaines de mètres de la fin et regarde vite ma montre, il me reste 3 min et malheureusement il y a des marches à monter avant de passer la ligne d’arrivée. Je le sens mal …. Je donne tout ce qu’il me reste et termine en 2h30min et 18 sec – 41ième au classement général (149 arrivants). Exactement le même temps qu’à l’Eau d’Heure. Un peu déçu, car je sentais que j’aurais pu faire mieux si j’avais eu de bonnes jambes. Par contre JC termine 6ième en 2h15(JC n'avait jamais réalisé un Top 10) et Fabrizio en 2h21 et est 2ième dans sa catégorie !!!!!!! Bravo à eux, car c’est une prestation extraordinaire. En ce qui concerne le classement du RCBT, je termine après JC et Fabrizio. Donc une 3ième place et ....allé bon, pas si mal quand même :-) Par après, je suis invité par Catherine du RCBT, pour rejoindre le groupe et faire un petit décrassage ensemble, ce qui m’a fait bien plaisir et retrouve une ambiance de club bien agréable !!!!!! J’ai passé un bon moment et me sens déjà bien intégré dans le groupe. Merci au club RCBT pour votre accueil bien sympa !!!!!

mercredi 27 août 2008

Le jour où....

Septembre 2007

Régulièrement, pendant ma pause du midi, je vais nager à la piscine Calypso à Watermael-Boitsfort . C'est ce qui m'a donné l'occasion de rencontrer des triathlètes du club RCBT. J'écoutais leurs conseils et je participais aussi aux entrainements de JC autant que je pouvais. Il y avait aussi Fabrizio avec qui JC nage régulièrement. Le niveau de natation de Fabrizio est très élevé. JC et Fabrizio ensemble font un duo de choc ! Là je dois les regarder, car participer est impossible pour moi. Quand début juin j'apprenais que Fabrizio se préparait pour son premier Ironman, j'étais plein d'admiration et j'allais l'encourager comme je pouvais. Le jour J, je le suivais via le site http://ironman.com/ et pouvais lire en online ses temps. J'étais à nouveau sur mon nuage et vivait cela très intensivement ! Lors de son retour de Nice, je lui avais envoyé par mail mes félicitations et je lui avais fait savoir que je souhaitais vivre la même expérience en 2010. Et là....il me demandais pourquoi j'attendais 2010. Lui même n'avait qu'une année d'expérience dans le triathlon et me demandait si je ne voulais pas l'accompagner l'année prochaine à Nice, car il voulait revivre cette aventure. Par la même occasion il m'avait envoyé un résumé et petit film (http://www.youtube.com/watch?v=Nrj-gFnMz6w) de son 1er Ironman. J'ai lu et vu cela avec tellement d'admiration que je me suis dis: "et pourquoi pas". Je lui ai répondu que j'étais partant. Il n'en croyait pas ses yeux. Il a lu à plusieurs reprises ma réponse, car il ne pensait certainement pas que ma réponse serait positive. Fabrizio ne me connaissait pas encore très bien, mais les défis je les adorent. 1 semaine par après Fabrizio et moi-même nous étions inscrits officiellement à L'Ironman de Nice. Le début d'un rêve qui commence .....

vendredi 22 août 2008

Chimay 29/06/2008

Me voilà déjà prêt pour mon 2ème quart. Le stress était moins présent qu'à l'Eau d'Heure. J'espérais pouvoir descendre sous la barre des 2h30. Je m'avais préparé une petite check -liste afin d'être certain de ne rien oublier. Cela me sera encore bien utile dans le futur. Arrivé sur place, je rencontre Pierre Masson, qui venait de participer au sprint. Il me signale que le parcours vélo est très difficile.... Il avait malheureusement raison. Je me prépare et me dirige par après vers le lieu de départ. Départ donné et suis immédiatement étonné par cette pureté de l'eau. Je me sens bien. Je ne force pas de trop. Il faut aussi avouer qu'avec une combi cela est bien plus facile. J'espère qu'à Nice, la température nous permettra de mettre également notre combi ! Je sors de l'eau après 22 min .... 22 min (????) soit je suis en super forme et pulvérise mon RP de 5 min ou il y a un problème avec la distance et honnêtement je crois que ma 2ème supposition est la bonne. Je me rends vers mon vélo, où j'étonne Pierre, qui était resté pour m'encourager, de ma perf natation. C'est ce qui m'avait dit lors d'un entrainement vélo qq semaines par après. Il avait aussi ajouté que mes temps de transition étaient ....... TRES MAUVAIS !!!! Bien 20 concurrents sortie de l'eau après moi, sont partis en vélo avant moi..... Je sais, je suis un peu maniaque et aime bien déposer ma combi proprement, essuyer un peu mes pieds, etc etc ..... :-) A la limite, je peignerai bien mes cheveux aussi, mais ne vous inquiétez pas, je ne le ferai pas, malgré que .... :-) JC m'a déjà dit que cela doit être assez rigolo à voir ! :-) Bon, ca va, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois ! Le parcours vélo ...hé oui, Pierre avait bien raison. Mon envie de descendre en dessous des 2h30, je pouvais bien l'oublier ! Le parcours était bien jolie mais que des montées et par après des descentes où il faut être un peu maso pour y aller à fond. Je dépassais les 60 km/h à un certain moment, mais je vous assure qu'à cette allure là, je me sens pas du tout à l'aise !!!! :-) Je termine le parcours vélo en 1h31 et repars en cap aussi vite que je peux (je dis bien: que je peux ! :-) ) et là je n'ai toujours pas oublié l'Otan. Je pars sans faire exploser mes pulses et me sens bien et petit à petit j'augmente ma foulée. Je dépasse beaucoup de concurrents et cela fait du bien au moral. Je termine la boucle de 10 km en 41 min. Ma place final est 75ème sur 184 arrivants en 2h35 et 20 ième dans ma catégorie.

jeudi 21 août 2008

Mon premier "vrai" triathlon

08/06/2008 (premier 1/4 à l'Eau d'Heure)

Ca y est. Je me suis inscrit à mon premier 1/4. Ce sera celui de l'Eau d'Heure et aussi mon premier "vrai" triathlon, car je n'ai jamais nagé en eau libre et encore moins fait un enchaînement de 1500 m natation, 40 km vélo et 10 km à pied .
Il me fallait tout d'abord une combi néoprène. J'avais trouvé un magasin super sympa à Ostende. Mais quelle galère pour trouver la combi idéale. J'en essaie 2. La vendeuse me demande d'essayer une 3 ième combi, mais là, je refuse. A ceux qui ont déjà acheté une combi, comprendront ! :-)

08/06/2008. Dimanche matin. Je suis assez nerveux. Pierre Montero m'envoi un petit sms d'encouragement. Cela me fait très plaisir. Lors du déplacement vers l'Eau d'Heure, JC me demande par sms si je suis sur la route. Avait t'il peur que je renonce au dernier moment? :-) Une fois sur place, je ressens cette ambiance de tri qui est tout autre que la cap. J'enfile ma combi sans trop de difficulté (plus facile qu'au magasin :-) ) et j'attend le départ, après avoir bien entendu tout placé correctement. Une fois le départ donné je ne me suis pas posé trop de questions et j'ai essayé de suivre cette masse de triathlètes, l’un plus fou que l’autre et j’en faisais parti. De temps en temps un coup sur la tête, mais il parait que c'est normal ! :-) Mes premiers 400 m étaient pas facile, mais par après j'avais trouvé ma foulé (non de jogging, mais de natation bien entendu ! :-) ) Je sors de l’eau après 27 min (à nouveau mon record battu) et là je prends mon temps à ma transition, ce que j'ai regretté par après vu mon temps final. Me voilà parti pour 43 bornes à vélo. Je pars comme je peux et ne suis pas trop éprouvé par mes 1500 m de natation. Après 3 km, la première difficulté et …là elle me fait mal !!! Je dépasse pas mal de concurrents, mais en descente je suis encore trop incertain et je me fais dépasser par des kamikazes !!!!!!! Après la première boucle de 21,5 bornes, je sais à quoi m’attendre et vais à fond pour le 2ème tour !!! Au km 40, je ralenti et laisse mes jambes récupérer un peu. Nouvelle transition que je prends sans trop m’exciter (un peu trop relax peut être …merde ..si j’avais su pour les 18 sec !!!! ) Me voilà parti pour 10 bornes à pied. Avec en souvenir mon début en promo à l’OTAN où après 300 m j’étais déjà bien dans le rouge ! Je pars calmement et essaie de trouver tout doucement ma foulée après 2-3 km. Au km4 on rentre dans un champ avec en prime une belle montée. Là je prends un coup au moral. Les champs ce n’est déjà pas mon truc à moi et en plus cela monte, mais une belle surprise m’attend tout en haut ….une belle descente jusqu'à l’arrivée où bien entendu il fallait refaire un tour de 5 bornes. Le moral et l’adrénaline étaient à nouveau au beau fixe ! Je reprends pour la 2ème fois la « belle » montée avec beaucoup de courage où je sais que par après il m’attend cette belle finale et je mets le turbo ! Dans la descente vers l’arrivée, je dépasse encore quelques coureurs et arrive super content mais fatigué !!!!! Temps final: 2h30 et .... 18 sec. Le soir même JC m’appelle pour me demander si je ne veux pas refaire un nouveau quart à Chimay fin 06/2008. Là JC, on était que quelques heures après mon premier quart. Un peu tôt, mais finalement je n'ai pu résister et me suis inscrit peu de temps par après.

mercredi 20 août 2008

L'Ironmanneke (Promo Otan)

J'espère ne rien avoir oublié. La préparation d'un triathlon est beaucoup plus complexe que celle d'une course à pied. JC m'avait expliqué 2 jours auparavant comment je devais me préparer et comment placer mon matériel: casque, dossard, lunettes, chaussures de cap, placement du vélo etc etc... Pas évident, quand c'est la première et que le stress est bien présent !Pierre Montero, avec qui je m'entraine souvent en cap dans la foret de Soignes, est aussi présent. C'est son 2ème triathlon. Son 1er date d'il y a déjà quelques années. Cela me rassure un peu, je ne suis pas le seul à être stressé ! :-) Départ donné ! Je ne souffre pas de trop de mes cotes froissées. J'essaie de ne pas y penser. Je sors de l'eau après 8 min (mon record battu), je cours vers mon vélo (sans mes lunettes et à cela aussi je dois m'y habituer) et le trouve sans peine ! :-) Je pars sur le circuit, encouragé par ma famille bien représenté (Muriel, Michael, Jessy, Sandy, Dominique, Laurent, Adeline). Cela me donne des ailes ! 30 km/h, 35 km/h, 40 km/h, je me sens bien. Je fais attention au drafting, car j'ai pas envie de me faire pénaliser pour ma première. Après 32 min, je termine les 2 boucles de 10 km et pars aussi vite que je peux en cap, mon sport où je me sentirai le mieux (c'est ce que je pensais). Après 300 m, je n'en peux plus. J'ai le souffle coupé et suis dans le rouge !!!! Mes pulses explosent ! Je suis parti trop vite. Il faudra tenir (c'est une expérience qui m'aidera dans mes prochaines courses). Avec beaucoup de mal je termine en 1h05. 35 ième sur 148 arrivants et 11 ieme dans ma catégorie. Je suis assez content de ma première en triathlon, mais ce n'était pas facile. Mon prochain rendez vous sera un 1/4 où se seront mes débuts en eau libre ....

Mes débuts difficiles au triathlon.

Novembre 2006.

Après la perte douloureuse d'une personne très importante à mes yeux et à ma petite famille, l'envie aux entrainements est bien loin. J'essaie tant bien que mal, d'oublier mon chagrin dans le jogging et la natation. Avant cela je m'étais pré-inscrit au marathon de Paris. La vie continue. Je n'ai pas le choix. Je ne savais pas encore que des mois TRÈS difficile m'attendaient et qui allaient bouleverser et changer le restant de ma vie ..
Mon début en natation était très médiocre. Je me souviens mon premier entraînement de natation avec JC. Vas-y, disait t'il, fait un échauffement de 400 m., après on verra. 400 m !!!! Il oubliait qu'il avait à faire à un grand débutant ! Une, peut être deux longueurs, mais après arrêt obligatoire. Je n'arrivais pas à enchaîner plusieurs longueurs en crawl sans devoir m'arrêter. Après plusieurs semaines je ne voyais pas d'amélioration et je partais lors de chaque entraînement avec des pieds de plombs.

Avril 2007.

Décès brusque et inattendu de mon papa... Je n'était pas prêt à affronter cela. Arrêt complet. Mentalement j'étais au plus bas. Lors des obsèques de mon papa, il y avait la présence de Adeline, grande sportive et espoir en natation. En plus une fille pour laquelle j'ai une grande admiration. Je l'avais rencontré pour la première fois quelques mois auparavant. Elle m'encourageait à me présenter au départ du marathon de Paris qui avait lieu dans quelques jours. Fait le pour ton papa, disait-elle. L'envie n'y était pas du tout, mais je me disais que la haut du ciel mon papa serait fière de moi. Je l'ai couru pour lui avec les larmes aux yeux lors du départ. Mon classement et temps était sans importance.

Probablement et peut-être inconsciemment, l'envie de faire un Ironman est aussi une façon à moi de rendre mon papa fière de moi là où il est.

Juillet 2007
J'ai mal au talon. Rien de grave, cela ne m'empêche pas de courir. Ma devise (à l'époque), "c'est venu tout seul, cela partira tout seul". Jean-François Mourmeaux, avec qui je m'entraînais régulièrement, est un pro dans sa connaissance de la course à pied. Il me fait d'ailleurs régulièrement penser à Fernand Brasseur. C'est quelqu'un d'exceptionnel, aussi bien sportivement que humainement. Grâce à lui et ses programmes d'entraînements, beaucoup de joggeurs de l'équipe d'AXA Running Team ont pulvérisé leur record personnel! Quand je lui parlais de ma petite douleur, il me demandait si je ne souffrais pas d'une épine calcanéenne. Une épine quoi ???? Et pourtant il avait vu juste. Fin août, la course à pied était terminé pour moi. Je craignait même définitivement. J'étais obligé de me dépenser d'une autre façon. Je crois que sans cet arrêt obligatoire, je n'aurais jamais eu le courage de diminuer mes sorties cap pour augmenter mes séances de natation. De juillet 2007 à avril 2008, la cap était de de l'histoire pour moi. J'en déprimais. JF m'encourageait et me garantissait que je pourrai recourir bientôt, mais qu'il fallait de la patience (ce que je n'avais pas). Janvier 2008, j'ai rendez vous chez un médecin sportif qui me trouve la solution sans infiltrations, opérations, anti inflammatoires dont beaucoup me parlaient et aussi du repos ce que JF m'avait déjà crié bien haut et fort ! Natation, vélo et salle de fitness étaient au programme les mois à venir pour garder une certaine forme.Entre-temps je m'étais fixer le promo (500 m natation, 20 km vélo, 6 km cap) de l'Otan comme premier triathlon qui avait lieu fin avril. 1 avril 2008, aussi tôt que je pouvais, je m'enfilais mes chaussures de jogging et partait très prudemment, avec succes. Depuis lors je ne sens plus aucune douleur, mais je reste prudent. L'épine y est toujours et y restera. J'espère que dans les mois à venir, cela ne bouleversera pas mon programme.
Une semaine avant ma première au triathlon à l'Otan, je me froisse les côtes lors d'une chute à vélo. Muriel, mon épouse, me soigne comme elle peut et voit bien que j'ai très mal. Quelques heures après ma chute je n'arrive pratiquement plus à bouger, tellement j'ai mal. Je m'assis dans mon fauteuil avec beaucoup de peine et je râle, je râle énormément. J'attendais mon début avec tellement d'envie. Il me reste une semaine. Repos complet pendant cette semaine. Muriel fait tout son possible pour m'aider !!!
Jeudi, jour J - 3. Je fais une petite tentative natation. Elle fut négative. Encore repos complet jusqu'à dimanche.
Dimanche, jour J. Je me bourre d'anti-douleurs et pars tant bien que mal vers mon premier départ en triathlon. Ma plus grande crainte est de recevoir un coup dans les cotes pendant l'épreuve natation.....

dimanche 3 août 2008

Echternach 2003

Echternach 2003. C'est un marathon que je n'oublierai pas. J'espère que cela sera de même pour Olivier Moreaux cette année (Il a la forme en tout cas, bravo à Olivier et bien entendu à Jean François !).
Samedi soir, octobre 2003, Philippe (Van Diest)et moi même et amie et épouse respective, étions assis dans un des restaurants de cette ville Luxembourgeoise, bien charmante.
Des pâtes, bien entendu des pâtes la veille de la course, sans pouvoir déguster un bon petit vin (il faut avoir du caractère pour manger des pâtes sans vin ! :-) ) Un peu nerveux et en souvenir nos mois d'entrainements intenses ensemble.
Dimanche, il est 5h30du matin. Mon "petit" gâteau Overstim à avaler, sachant que dans l'hôtel où nous logions, tant de bonnes choses était présentes au déjeuner, mais pour moi interdit d'y toucher !
- 3 degrés au départ, mais avec Philippe (pro de la cap) pas de souci. Il sait comment s'échauffer pour être frais et dispo à la ligne de départ. Départ donné et après ± 10 km Philippe doit faire un arrêt "humain" obligatoire. Il me dit de continuer et de ne pas l'attendre. On avait un peu de réserve, on courrait à 4min au kilo, 10sec/kilo de mieux que prévu. Après quelques kms il arrive à me rejoindre, mais en utilisant ses réserves.
KM 30...j'ai mal et mes jambes n'en veulent plus. Philippe m'encourage et me remonte le morale. On est toujours dans les temps mais notre avance diminue. KM 35 Philippe lâche et me dit de continuer ma course. Je souffre et ne veux pas trop abandonner mon co-équipier. KM 40 La fin s'annonce et je suis à 2h49. Encore 11 min pour atteindre mon but ! Yves Schaller m'attend dans les derniers 200 m. Il a fait un déplacement de plus 500 km pour me voir à l'arrivée et surtout pour m'encourager ! Il court avec moi les derniers 100 m à ma demande et je dépasse la ligne d'arrivée en 2h58. LE BONHEUR !!!!! 1 minute après moi arrive Philippe en 2h59 !!! On saute dans les bras de joie. Un peu avant cela j'avais eu quelques difficultés respiratoires dû au froid je pense. Pour terminer ce chapitre, je souhaite préciser que Philippe à 10 ans de plus que moi !!!! Tout le mérité était pour lui !!!!! Le soir à l'hôtel, j'ai rattrapé mon retard du matin ! :-)

mercredi 30 juillet 2008

Mes débuts dans le monde du triathlon


Il y a déjà des années que j'avais une admiration pour tout ce qui concernait le triathlon, mais j'aurais jamais pensé qu'un jour ........
Après quelques années de jogging...je me souviens encore, un samedi après-midi, le soleil était au rendez vous. Je sentais des fourmis dans les jambes et surtout beaucoup de kilos de trop ! Me voilà parti. Ma première sortie de jogging. Après 300 m, me voilà déjà dans le rouge ! :-) Arrêt obligé et quelques centaines de mètres en allure de marche. Je bouclais un petit tour de ± 2 km, mais déjà une victoire et si content d'avoir pu terminer cette boucle. Sans me rendre compte c'était le début de beaucoup de km de bitumes. Ma première course au BW. Le départ est donné et ...tout le monde y allait à fond. Moi je m'attendais à une belle balade, tous en groupe ! :-) La course m'était totallement inconnu. Lors de ma seconde épreuve du BW, je m'étais préparé et donnait aussi le meilleur de moi même. Entretemps j'ai déjà pu gouter à de nombreuses courses dont 6 marathons (Eindhoven, Echternach, Cologne, Bruxelles, Amsterdam, Paris). Mon meilleur temps fut lors de mon marathon à Echternach en 2003 où j'ai pu terminer sous la barre des 3 heures. 2h58 pour être plus précis. Avec mon ami Philippe Van Diest, nous faisions nos entrainements ensemble et tout cela grâce à notre entraineur commun Fernand Brasseur, à qui je dois beaucoup en ce qui concerne ma connaissance actuelle de la course à pied. Ses programmes d'entrainement était pour moi = à la bible. Je me souviens encore des séances d'entrainement au stade 3 Tilleuls où moi et Philippe courraient sous la pluie et vent, à bloque, faire des 1000 m en 3'30, suivi par des 500 m en 1'45. Le stade était vide. Il n'y avait que nous deux, mais qu'est ce qu'on souffrait mais en même temps un réel plaisir d'avoir pu terminer cette séance et que la météo n'allait pas nous empêcher de suivre notre planning ! En 2006, quand je côtoyais Jean Christophe Paquet, un triathlète exceptionnel et qu'il me disait qu'il allait tenter de se qualifier pour Hawaï, mes yeux se sont ouverts et je l'ai suivi, non dans le sport, j'en étais pas capable, mais dans ses prestations. Début 2006 ...Frankfort, ca y est, JC à sa qualif !!! J'étais dans les nuages pour lui. C'était comme si je m'étais qualifié moi même. Hawaï JC will be there !!! Le jour où il partait pour Hawaï, je m'étais juré "Un jour je ferai aussi un Ironman". Lors de l'Ironman de Hawaï, j'étais parmi ses meilleurs supporters. Je le vivais, comme si j'y était. JC voyait bien que j'étais motivé et que l'envie de débuter dans ce sport hors commun était bien fort. En rigolant un peu, mais moi un peu moins, JC m'avait fixé 2010 pour mon premier Ironman........