I have a dream ....

YVES GOES TO IRONMAN FRANKFURT



mercredi 27 août 2008

Le jour où....

Septembre 2007

Régulièrement, pendant ma pause du midi, je vais nager à la piscine Calypso à Watermael-Boitsfort . C'est ce qui m'a donné l'occasion de rencontrer des triathlètes du club RCBT. J'écoutais leurs conseils et je participais aussi aux entrainements de JC autant que je pouvais. Il y avait aussi Fabrizio avec qui JC nage régulièrement. Le niveau de natation de Fabrizio est très élevé. JC et Fabrizio ensemble font un duo de choc ! Là je dois les regarder, car participer est impossible pour moi. Quand début juin j'apprenais que Fabrizio se préparait pour son premier Ironman, j'étais plein d'admiration et j'allais l'encourager comme je pouvais. Le jour J, je le suivais via le site http://ironman.com/ et pouvais lire en online ses temps. J'étais à nouveau sur mon nuage et vivait cela très intensivement ! Lors de son retour de Nice, je lui avais envoyé par mail mes félicitations et je lui avais fait savoir que je souhaitais vivre la même expérience en 2010. Et là....il me demandais pourquoi j'attendais 2010. Lui même n'avait qu'une année d'expérience dans le triathlon et me demandait si je ne voulais pas l'accompagner l'année prochaine à Nice, car il voulait revivre cette aventure. Par la même occasion il m'avait envoyé un résumé et petit film (http://www.youtube.com/watch?v=Nrj-gFnMz6w) de son 1er Ironman. J'ai lu et vu cela avec tellement d'admiration que je me suis dis: "et pourquoi pas". Je lui ai répondu que j'étais partant. Il n'en croyait pas ses yeux. Il a lu à plusieurs reprises ma réponse, car il ne pensait certainement pas que ma réponse serait positive. Fabrizio ne me connaissait pas encore très bien, mais les défis je les adorent. 1 semaine par après Fabrizio et moi-même nous étions inscrits officiellement à L'Ironman de Nice. Le début d'un rêve qui commence .....

vendredi 22 août 2008

Chimay 29/06/2008

Me voilà déjà prêt pour mon 2ème quart. Le stress était moins présent qu'à l'Eau d'Heure. J'espérais pouvoir descendre sous la barre des 2h30. Je m'avais préparé une petite check -liste afin d'être certain de ne rien oublier. Cela me sera encore bien utile dans le futur. Arrivé sur place, je rencontre Pierre Masson, qui venait de participer au sprint. Il me signale que le parcours vélo est très difficile.... Il avait malheureusement raison. Je me prépare et me dirige par après vers le lieu de départ. Départ donné et suis immédiatement étonné par cette pureté de l'eau. Je me sens bien. Je ne force pas de trop. Il faut aussi avouer qu'avec une combi cela est bien plus facile. J'espère qu'à Nice, la température nous permettra de mettre également notre combi ! Je sors de l'eau après 22 min .... 22 min (????) soit je suis en super forme et pulvérise mon RP de 5 min ou il y a un problème avec la distance et honnêtement je crois que ma 2ème supposition est la bonne. Je me rends vers mon vélo, où j'étonne Pierre, qui était resté pour m'encourager, de ma perf natation. C'est ce qui m'avait dit lors d'un entrainement vélo qq semaines par après. Il avait aussi ajouté que mes temps de transition étaient ....... TRES MAUVAIS !!!! Bien 20 concurrents sortie de l'eau après moi, sont partis en vélo avant moi..... Je sais, je suis un peu maniaque et aime bien déposer ma combi proprement, essuyer un peu mes pieds, etc etc ..... :-) A la limite, je peignerai bien mes cheveux aussi, mais ne vous inquiétez pas, je ne le ferai pas, malgré que .... :-) JC m'a déjà dit que cela doit être assez rigolo à voir ! :-) Bon, ca va, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois ! Le parcours vélo ...hé oui, Pierre avait bien raison. Mon envie de descendre en dessous des 2h30, je pouvais bien l'oublier ! Le parcours était bien jolie mais que des montées et par après des descentes où il faut être un peu maso pour y aller à fond. Je dépassais les 60 km/h à un certain moment, mais je vous assure qu'à cette allure là, je me sens pas du tout à l'aise !!!! :-) Je termine le parcours vélo en 1h31 et repars en cap aussi vite que je peux (je dis bien: que je peux ! :-) ) et là je n'ai toujours pas oublié l'Otan. Je pars sans faire exploser mes pulses et me sens bien et petit à petit j'augmente ma foulée. Je dépasse beaucoup de concurrents et cela fait du bien au moral. Je termine la boucle de 10 km en 41 min. Ma place final est 75ème sur 184 arrivants en 2h35 et 20 ième dans ma catégorie.

jeudi 21 août 2008

Mon premier "vrai" triathlon

08/06/2008 (premier 1/4 à l'Eau d'Heure)

Ca y est. Je me suis inscrit à mon premier 1/4. Ce sera celui de l'Eau d'Heure et aussi mon premier "vrai" triathlon, car je n'ai jamais nagé en eau libre et encore moins fait un enchaînement de 1500 m natation, 40 km vélo et 10 km à pied .
Il me fallait tout d'abord une combi néoprène. J'avais trouvé un magasin super sympa à Ostende. Mais quelle galère pour trouver la combi idéale. J'en essaie 2. La vendeuse me demande d'essayer une 3 ième combi, mais là, je refuse. A ceux qui ont déjà acheté une combi, comprendront ! :-)

08/06/2008. Dimanche matin. Je suis assez nerveux. Pierre Montero m'envoi un petit sms d'encouragement. Cela me fait très plaisir. Lors du déplacement vers l'Eau d'Heure, JC me demande par sms si je suis sur la route. Avait t'il peur que je renonce au dernier moment? :-) Une fois sur place, je ressens cette ambiance de tri qui est tout autre que la cap. J'enfile ma combi sans trop de difficulté (plus facile qu'au magasin :-) ) et j'attend le départ, après avoir bien entendu tout placé correctement. Une fois le départ donné je ne me suis pas posé trop de questions et j'ai essayé de suivre cette masse de triathlètes, l’un plus fou que l’autre et j’en faisais parti. De temps en temps un coup sur la tête, mais il parait que c'est normal ! :-) Mes premiers 400 m étaient pas facile, mais par après j'avais trouvé ma foulé (non de jogging, mais de natation bien entendu ! :-) ) Je sors de l’eau après 27 min (à nouveau mon record battu) et là je prends mon temps à ma transition, ce que j'ai regretté par après vu mon temps final. Me voilà parti pour 43 bornes à vélo. Je pars comme je peux et ne suis pas trop éprouvé par mes 1500 m de natation. Après 3 km, la première difficulté et …là elle me fait mal !!! Je dépasse pas mal de concurrents, mais en descente je suis encore trop incertain et je me fais dépasser par des kamikazes !!!!!!! Après la première boucle de 21,5 bornes, je sais à quoi m’attendre et vais à fond pour le 2ème tour !!! Au km 40, je ralenti et laisse mes jambes récupérer un peu. Nouvelle transition que je prends sans trop m’exciter (un peu trop relax peut être …merde ..si j’avais su pour les 18 sec !!!! ) Me voilà parti pour 10 bornes à pied. Avec en souvenir mon début en promo à l’OTAN où après 300 m j’étais déjà bien dans le rouge ! Je pars calmement et essaie de trouver tout doucement ma foulée après 2-3 km. Au km4 on rentre dans un champ avec en prime une belle montée. Là je prends un coup au moral. Les champs ce n’est déjà pas mon truc à moi et en plus cela monte, mais une belle surprise m’attend tout en haut ….une belle descente jusqu'à l’arrivée où bien entendu il fallait refaire un tour de 5 bornes. Le moral et l’adrénaline étaient à nouveau au beau fixe ! Je reprends pour la 2ème fois la « belle » montée avec beaucoup de courage où je sais que par après il m’attend cette belle finale et je mets le turbo ! Dans la descente vers l’arrivée, je dépasse encore quelques coureurs et arrive super content mais fatigué !!!!! Temps final: 2h30 et .... 18 sec. Le soir même JC m’appelle pour me demander si je ne veux pas refaire un nouveau quart à Chimay fin 06/2008. Là JC, on était que quelques heures après mon premier quart. Un peu tôt, mais finalement je n'ai pu résister et me suis inscrit peu de temps par après.

mercredi 20 août 2008

L'Ironmanneke (Promo Otan)

J'espère ne rien avoir oublié. La préparation d'un triathlon est beaucoup plus complexe que celle d'une course à pied. JC m'avait expliqué 2 jours auparavant comment je devais me préparer et comment placer mon matériel: casque, dossard, lunettes, chaussures de cap, placement du vélo etc etc... Pas évident, quand c'est la première et que le stress est bien présent !Pierre Montero, avec qui je m'entraine souvent en cap dans la foret de Soignes, est aussi présent. C'est son 2ème triathlon. Son 1er date d'il y a déjà quelques années. Cela me rassure un peu, je ne suis pas le seul à être stressé ! :-) Départ donné ! Je ne souffre pas de trop de mes cotes froissées. J'essaie de ne pas y penser. Je sors de l'eau après 8 min (mon record battu), je cours vers mon vélo (sans mes lunettes et à cela aussi je dois m'y habituer) et le trouve sans peine ! :-) Je pars sur le circuit, encouragé par ma famille bien représenté (Muriel, Michael, Jessy, Sandy, Dominique, Laurent, Adeline). Cela me donne des ailes ! 30 km/h, 35 km/h, 40 km/h, je me sens bien. Je fais attention au drafting, car j'ai pas envie de me faire pénaliser pour ma première. Après 32 min, je termine les 2 boucles de 10 km et pars aussi vite que je peux en cap, mon sport où je me sentirai le mieux (c'est ce que je pensais). Après 300 m, je n'en peux plus. J'ai le souffle coupé et suis dans le rouge !!!! Mes pulses explosent ! Je suis parti trop vite. Il faudra tenir (c'est une expérience qui m'aidera dans mes prochaines courses). Avec beaucoup de mal je termine en 1h05. 35 ième sur 148 arrivants et 11 ieme dans ma catégorie. Je suis assez content de ma première en triathlon, mais ce n'était pas facile. Mon prochain rendez vous sera un 1/4 où se seront mes débuts en eau libre ....

Mes débuts difficiles au triathlon.

Novembre 2006.

Après la perte douloureuse d'une personne très importante à mes yeux et à ma petite famille, l'envie aux entrainements est bien loin. J'essaie tant bien que mal, d'oublier mon chagrin dans le jogging et la natation. Avant cela je m'étais pré-inscrit au marathon de Paris. La vie continue. Je n'ai pas le choix. Je ne savais pas encore que des mois TRÈS difficile m'attendaient et qui allaient bouleverser et changer le restant de ma vie ..
Mon début en natation était très médiocre. Je me souviens mon premier entraînement de natation avec JC. Vas-y, disait t'il, fait un échauffement de 400 m., après on verra. 400 m !!!! Il oubliait qu'il avait à faire à un grand débutant ! Une, peut être deux longueurs, mais après arrêt obligatoire. Je n'arrivais pas à enchaîner plusieurs longueurs en crawl sans devoir m'arrêter. Après plusieurs semaines je ne voyais pas d'amélioration et je partais lors de chaque entraînement avec des pieds de plombs.

Avril 2007.

Décès brusque et inattendu de mon papa... Je n'était pas prêt à affronter cela. Arrêt complet. Mentalement j'étais au plus bas. Lors des obsèques de mon papa, il y avait la présence de Adeline, grande sportive et espoir en natation. En plus une fille pour laquelle j'ai une grande admiration. Je l'avais rencontré pour la première fois quelques mois auparavant. Elle m'encourageait à me présenter au départ du marathon de Paris qui avait lieu dans quelques jours. Fait le pour ton papa, disait-elle. L'envie n'y était pas du tout, mais je me disais que la haut du ciel mon papa serait fière de moi. Je l'ai couru pour lui avec les larmes aux yeux lors du départ. Mon classement et temps était sans importance.

Probablement et peut-être inconsciemment, l'envie de faire un Ironman est aussi une façon à moi de rendre mon papa fière de moi là où il est.

Juillet 2007
J'ai mal au talon. Rien de grave, cela ne m'empêche pas de courir. Ma devise (à l'époque), "c'est venu tout seul, cela partira tout seul". Jean-François Mourmeaux, avec qui je m'entraînais régulièrement, est un pro dans sa connaissance de la course à pied. Il me fait d'ailleurs régulièrement penser à Fernand Brasseur. C'est quelqu'un d'exceptionnel, aussi bien sportivement que humainement. Grâce à lui et ses programmes d'entraînements, beaucoup de joggeurs de l'équipe d'AXA Running Team ont pulvérisé leur record personnel! Quand je lui parlais de ma petite douleur, il me demandait si je ne souffrais pas d'une épine calcanéenne. Une épine quoi ???? Et pourtant il avait vu juste. Fin août, la course à pied était terminé pour moi. Je craignait même définitivement. J'étais obligé de me dépenser d'une autre façon. Je crois que sans cet arrêt obligatoire, je n'aurais jamais eu le courage de diminuer mes sorties cap pour augmenter mes séances de natation. De juillet 2007 à avril 2008, la cap était de de l'histoire pour moi. J'en déprimais. JF m'encourageait et me garantissait que je pourrai recourir bientôt, mais qu'il fallait de la patience (ce que je n'avais pas). Janvier 2008, j'ai rendez vous chez un médecin sportif qui me trouve la solution sans infiltrations, opérations, anti inflammatoires dont beaucoup me parlaient et aussi du repos ce que JF m'avait déjà crié bien haut et fort ! Natation, vélo et salle de fitness étaient au programme les mois à venir pour garder une certaine forme.Entre-temps je m'étais fixer le promo (500 m natation, 20 km vélo, 6 km cap) de l'Otan comme premier triathlon qui avait lieu fin avril. 1 avril 2008, aussi tôt que je pouvais, je m'enfilais mes chaussures de jogging et partait très prudemment, avec succes. Depuis lors je ne sens plus aucune douleur, mais je reste prudent. L'épine y est toujours et y restera. J'espère que dans les mois à venir, cela ne bouleversera pas mon programme.
Une semaine avant ma première au triathlon à l'Otan, je me froisse les côtes lors d'une chute à vélo. Muriel, mon épouse, me soigne comme elle peut et voit bien que j'ai très mal. Quelques heures après ma chute je n'arrive pratiquement plus à bouger, tellement j'ai mal. Je m'assis dans mon fauteuil avec beaucoup de peine et je râle, je râle énormément. J'attendais mon début avec tellement d'envie. Il me reste une semaine. Repos complet pendant cette semaine. Muriel fait tout son possible pour m'aider !!!
Jeudi, jour J - 3. Je fais une petite tentative natation. Elle fut négative. Encore repos complet jusqu'à dimanche.
Dimanche, jour J. Je me bourre d'anti-douleurs et pars tant bien que mal vers mon premier départ en triathlon. Ma plus grande crainte est de recevoir un coup dans les cotes pendant l'épreuve natation.....

dimanche 3 août 2008

Echternach 2003

Echternach 2003. C'est un marathon que je n'oublierai pas. J'espère que cela sera de même pour Olivier Moreaux cette année (Il a la forme en tout cas, bravo à Olivier et bien entendu à Jean François !).
Samedi soir, octobre 2003, Philippe (Van Diest)et moi même et amie et épouse respective, étions assis dans un des restaurants de cette ville Luxembourgeoise, bien charmante.
Des pâtes, bien entendu des pâtes la veille de la course, sans pouvoir déguster un bon petit vin (il faut avoir du caractère pour manger des pâtes sans vin ! :-) ) Un peu nerveux et en souvenir nos mois d'entrainements intenses ensemble.
Dimanche, il est 5h30du matin. Mon "petit" gâteau Overstim à avaler, sachant que dans l'hôtel où nous logions, tant de bonnes choses était présentes au déjeuner, mais pour moi interdit d'y toucher !
- 3 degrés au départ, mais avec Philippe (pro de la cap) pas de souci. Il sait comment s'échauffer pour être frais et dispo à la ligne de départ. Départ donné et après ± 10 km Philippe doit faire un arrêt "humain" obligatoire. Il me dit de continuer et de ne pas l'attendre. On avait un peu de réserve, on courrait à 4min au kilo, 10sec/kilo de mieux que prévu. Après quelques kms il arrive à me rejoindre, mais en utilisant ses réserves.
KM 30...j'ai mal et mes jambes n'en veulent plus. Philippe m'encourage et me remonte le morale. On est toujours dans les temps mais notre avance diminue. KM 35 Philippe lâche et me dit de continuer ma course. Je souffre et ne veux pas trop abandonner mon co-équipier. KM 40 La fin s'annonce et je suis à 2h49. Encore 11 min pour atteindre mon but ! Yves Schaller m'attend dans les derniers 200 m. Il a fait un déplacement de plus 500 km pour me voir à l'arrivée et surtout pour m'encourager ! Il court avec moi les derniers 100 m à ma demande et je dépasse la ligne d'arrivée en 2h58. LE BONHEUR !!!!! 1 minute après moi arrive Philippe en 2h59 !!! On saute dans les bras de joie. Un peu avant cela j'avais eu quelques difficultés respiratoires dû au froid je pense. Pour terminer ce chapitre, je souhaite préciser que Philippe à 10 ans de plus que moi !!!! Tout le mérité était pour lui !!!!! Le soir à l'hôtel, j'ai rattrapé mon retard du matin ! :-)