I have a dream ....

YVES GOES TO IRONMAN FRANKFURT



samedi 18 juillet 2009

Merci et à bientot

Me voilà à la fin de mon aventure « Ironman ». J’ai passé des moments difficiles et des moments inoubliables. Aujourd’hui quand je repense au 8 mois de préparation, je me dis que c’est quand même du costaud tout ca !!! Cela n’a pas toujours été évident. J’ai pour le moment une sensation de calme autour de moi. Tout ce stress est tombé de mes épaules. Simplement le faite de me dire que je peux manger tranquillement le soir, ne pas regarder mon programme d’entrainement du jour, ne pas devoir me dépêcher pour rentrer chez moi en fin de journée…..quel bonheur !

Je savoure toujours un peu ma « victoire », ce moment formidable où j’ai dépassé cette ligne d’arrivée. Vous dire que je pourrais remettre cela immédiatement, non je ne le pense pas, j’en suis même certain, mais en 2011 je le tenterai peut être bien à nouveau et là ce sera bien entendu pour améliorer mon chrono. J’ai une certaine expérience maintenant et je sais à quoi m’attendre. Il y aura quelques rectifications à faire et certainement en ce qui concerne mon alimentation pendant l’épreuve.
Dans un futur proche, je participerai au triathlon de Chièvres, qui est une distance Olympique, mais j’ai pour le moment déjà du mal à devoir me préparer, un peu quand même, à cette distance.
Mes idées vont vers mes vacances qui arrivent bientôt et je vais en profiter, ca c’est certain.
J’ai recommencé très tranquillement mes entrainements, mais sans pression. Je m’entraine au jour le jour et me fait plaisir. Je sens malgré tout une fatigue encore bien présente.

Je suis également étonné par le nombre de réactions plus que positives que j’ai reçu de beaucoup de personnes, même de ceux que je connais à peine ou pas du tout. Il y aura un article consacré à l’Ironman de Nice dans un journal au sein de l’entreprise AXA. D’autres me demandent d’organiser un meeting pour donner en détail les sensations vécues lors de mon Ironman….. Cela me flatte vraiment et je me sens même un peu gêné …. Je n’ai plus l’impression d’avoir fait quelque chose d’extraordinaire, mais peut être me regarde t’on avec les mêmes yeux que j’avais aussi auparavant quand je côtoyais des triathlètes Ironman. Mais je connais aujourd’hui les sacrifices que j’ai du faire pour y arriver ……et ca seul un Ironman peut le savoir. Avec cette expérience de vie et l’aboutissement de celui-ci que je termine (provisoirement peut être) ce blog. Je suis très heureux que je peux le clôturer positivement.

Le triathlon est un sport que j’adore. C’est une autre façon de vivre !

Merci à tous et à bientôt peut être
Yves

PS J’ai fait un petit film de mon séjour à Nice qui vous donnera peut être l’envie de vivre un jour cette même expérience.

http://www.youtube.com/watch?v=--bNx_cY3Ow

samedi 4 juillet 2009

C'est magique !!!!!

28 juin 2009. Il est 03H57. J'ai passé une courte, mais bonne nuit. C'est enfin le jour J.
04h30: Je me dirige vers le restaurant de l'hôtel qui, à ma grande surprise, est déjà fort occupé par des triathlètes venus de tous les coins du monde. Je m'assieds à la table de Fabrizio. On se regarde et on se dit que c'est le jour, notre jour.
J'ai un petit stress, mais du bon stress. Au fait, je ne sais pas du tout ce qui m’attend. Après un bon déjeuner, je retourne vers ma chambre où, entretemps, Muriel était également réveillée.
Une dernière vérification de mon matériel et nous voilà tous, Katja, Fabrizio, Muriel et moi, partis vers le lieu de départ. Il fait encore sombre. Dans les petites ruelles de Nice, je ne vois que des triathlètes qui arrivent par différents chemins et qui vont tous vers la même destination: vers le départ de l'Ironman de Nice 2009.

05h30 :J'essaye de m'orienter vers le parc à vélo où il y a les dernières mises au point à faire. Le temps passe vite et le départ se donnera à 06h30 précise. Pas facile de se faufiler dans cette masse de 2800 triathlètes. Il est 06h00 et il est temps de se diriger vers la plage. Je rencontre Arnaud, qui a passé une très mauvaise nuit et est hyper stressé !!!! Je lui donne les derniers encouragements nécessaires.

La Méditerranée est calme et le soleil se lève. Je regarde devant moi et me concentre sur l'horizon et le lever du soleil. C'est magique. Je me dis: ca y est Yves, c'est ton jour, profites-en et reviens avec cette médaille de finisher.
Le speaker monte le ton d'un cran. Les hélicoptères survolent la mer. La tension monte. A coté de moi il y a un triathlète anglais. On se serre la main et on se fait un clin d’œil !

Boum !!!! Nous nous jetons tous dans l'eau. Ca pousse, ça tire, ça se bouscule, mais cela ne m'effrayait pas car je m'étais préparé à une telle bousculade.
Cela m'énervait plutôt, car je ne pouvais pas nager comme je voulais.
Arrivé à la première bouée (à 1000m), la bousculade est à nouveau intense. De temps en temps, je trouve un petit couloir où je peux nager plus confortablement. Il y a une "sortie Australienne" après 2400m. Je regarde mon chrono et vois mon temps de 45 min. Encore 1400m et un petit calcul rapide me dit que 1h15 est tout à fait réalisable. Encore quelques petites bousculades, mais j'arrive de mieux en mieux à faire attention à ma technique et à bien allonger mes mouvements. Petit-à-petit j'aperçois les bouées par lesquelles nous devons passer pour sortir de l'eau. Ca y est, j'y suis: 3800 m en 1h09 et je ne me sens pas du tout fatigué !
Mon objectif était 1h20, je fais donc 11 min de mieux. Je pars vers la première transition et là je prends mon temps. Peut être un peu de trop…

Dans cette masse de sacs de transition, je récupère rapidement le mien et me dirige vers la tente où je me change et me prépare à 180 kms en vélo. Je pars assez calmement et suis malgré tout très vite à 35 km/h sans pousser fort sur les pédales. Je m'énerve un peu sur mon compteur car je pensais que les indications qu'il me donnait n'étaient pas correctes. Je me sous-estimais un peu, car je roulais plus vite que je ne le pensais. Lors des premiers kms je mange un sandwich. J’essaye d’éviter les gels au début car ils seront bien écœurants, je suppose, vers la fin de la journée.
Kms 21, la première difficulté de la journée. La côte de la Condamine à 10% pendant 750m. Pas trop long, mais un mur quand même. Je la passe assez facilement.

Kms 40, qui vois-je à mes côtés: Jean-Christophe, lui qui m'a lancé dans cette aventure, lui qui m'a fait rêver tant de fois !!! Il m'accompagne pendant quelques kms et prend avec plaisir quelques photos de moi ! Une petite causette, mais par après, concentration sur ma course, car cela va se corser bientôt. Ma moyenne est toujours de plus de 30km/h.

Kms 49, le col de l’Ecre, altitude 1120 m. Une ascension de 21 kms dont le % max sera de 7%. J'attaque la montée avec beaucoup de prudence. J'observe mes pulsations et essaye de ne pas dépasser mon seuil. La montée se passe bien, mais elle se fait quand même sentir dans les jambes. Je mouline bien les jambes et pense déjà à la suite de la journée. A plusieurs reprises, je suis encouragé par d'autres triathlètes qui crient mon nom comme s’ils me connaissaient depuis longtemps. Cela fait du bien et j'adore cette ambiance super sympa ! Le paysage est magnifique, le ciel est bleu et pas un nuage dans les environs. C’est très beau, mais également très chaud …..

Après cette grosse difficulté, il y a encore quelques petits cols avant d’entamer au
Kms 105, le col de Saint Pont, altitude 980m, plus courte mais je commence à sentir les kms dans mes jambes. J'ai un peu faim et j'essaye de manger mon dernier sandwich. Je bois le plus souvent possible et garde bien mes gels énergétiques pour les derniers kms en vélo, avant d’entamer le marathon.

Kms 120. J’ai consulté à plusieurs reprises le parcours vélo et je me souviens bien que c’est le début de la descente. 50 km/h, 55 km/h … je suis prudent, car les routes sont bien belles, mais le danger peut se trouver après chaque tournant.

Kms 140. Je vois au lointain une ambulance et des signaleurs qui font de grands gestes. Je passe à côté de 3 triathlètes couchés au sol et visiblement dans un très mauvais état. Cela me donne les frisons et une raison de plus pour faire super attention !!!!!

Kms 150. Je me retrouve sur le chemin du retour, mais j’ai le vent de face. Il est temps maintenant de ma préparer au marathon. Mes jambes sont lourdes et je n’ai plus de bonnes sensations. Je veux prendre un gel et je constate avec grand étonnement que j’ai perdu tout mes gels ….. Je râle sec et cela me fout un coup au moral !!!!!! Les 30 derniers kms je me fais dépasser par plusieurs autres triathlètes. Je sens que j’ai perdu trop d’énergie et que le marathon ne sera pas facile. Arrivé sur la Promenade Des Anglais, il me reste 5 kms à rouler et je croise Fabrizio qui entame ses premiers kms au marathon et qui est accompagné par Jean-Christophe. Ils m’encouragent dès que j’arrive à leur hauteur. Sur les 2 derniers kms, la foule est présente et cela me donne du courage pour entamer le marathon. Je termine la boucle des 180 kms en 5h49 à une moyenne de plus de 30 km/h.

J’arrive à la zone de transition, les volontaires se chargent immédiatement de mon vélo. Je vais chercher mon sac de transition et me dirige vers la tente où immédiatement on m’apporte de l’eau et une autre personne m’enduit de produit solaire. Je n’ai jamais vu auparavant une organisation aussi professionnelle que celle-ci !

Je pars pour 42,195 kms…..Il y a 31° sur la Promenade. Ma transition se passe bien et je n’ai pas mal aux jambes, mais j’ai pris un coup mentalement. Je longe les gradins et la foule crie et nous encourage. Il y a une ambiance exceptionnelle, mais je sens que je vais avoir TRES difficile !!!!!! Je vois Muriel et Katja qui voient que j’ai le moral au plus bas. Elles m’encouragent. Je leur fait signe que cela ne va plus. Je rencontre Jean-Christophe. Il me dit que je dois obligatoirement prendre un gel tous les 2 ravitaillements. Mon estomac ne pense pas la même chose, mais je m’oblige à suivre son conseil. J’en prends un et j’arrive à l’avaler sans trop de difficultés. Après ma première boucle de 10 kms, il y a un triathlète Français qui me dit la chose suivante : « Yves, prends ton temps, tu ne seras jamais Champion de Monde, mais tes enfants seront tellement fiers de toi ! ». Il me donne des ailes. Avec ces paroles en tête, je me motivais à poursuivre, ce qui était à ce moment, mon calvaire. Le long de la route, je voyais des triathlètes à terre, des triathlètes qui pleurent, etc etc …. La température jouait un rôle important !
Lors de ma 3ième boucle, je savais que j’allais terminer. Difficilement, mais terminer je le ferai ! Sur les 5 derniers kms, Jean-Christophe vient à ma hauteur et me dit de suivre son tempo pour arriver sous les 11h15. J’essaie de m’accrocher comme je peux et j’y arrive. Il me quitte les 2 derniers kms et me crie « savoure ce moment magique, tu es un Ironman !!!! »

Je rentre dans l’allée finale, sur le fameux tapis bleu. Le speaker crie mon nom haut et fort, la foule me tape dans la main. Muriel et Katja sont dans les gradins. C’est exceptionnel ce que je ressens. Je suis heureux et le mot est très faible. Je lève mes bras, je fais un signe de victoire et envoie en direction de mon épouse, Muriel, un signe de remerciement, car sans elle je ne serais jamais arrivé au bout de mon objectif.

Je dépasse la ligne d’arrivée en 11h14 et reçois la médaille d’Ironman. La médaille que j’attends depuis tellement longtemps.




Merci Muriel, merci mes enfants. Je peux enfin le dire : Je suis un IRONMAN !


Ma vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=--bNx_cY3Ow

samedi 27 juin 2009

A quelques heures de JOUR J !!!!


Je n'ai jamais été aussi stressé dans ma vie que aujourd'hui et surtout avoir fait autant de gaffes... comme laisser tomber la poudre energissante, oublier ma clefs dans la chambre, etre enfermé dans la douche etc etc ...
Bon pour en revenir à l'évennement: Nice est une superbe ville, mais envahie pour le moment par des triathlètes, tous TRES stressés !!!! Je ne m'imaginais pas que un Ironman pouvais avoir un tel impacte sur une ville. C'est une organisation exceptionnelle !!!! Une ambiance que je peux décrire.
J'ai eu quelques soucis avec mon vélo et malgré plusieurs tentatives de réparation, le problème est toujours là, mais ne m'enpêchera par de rouler. J'espère que cela ne va pas trop me perturber demain. A enlèvement de mon dossard ils se sont trompés lors de la remise de mon bracellet. Heureusement que je l'ai vu, mais ce ne fut pas simple pour faire comprendre leur erreur....
Dans quelques minutes je vais faire le check in de mon matériel et en fin de journée je vais chercher mon épouse à l'aéroport. Ce qui me laissera pas beaucoup le temps pour me reposer
........Bon voilà, le check in a été fait et à ma grande surprise cela a été assez rapide, mais je suis à nouveau impressioné par l'empleur que un Ironman peut avoir.
Ceci est mon dernier post avant l'épreuve. + de 8 mois de préparation et me voilà devant mon plus grand défi sportif. A demain ou probablement après demain avec j'espère qq'un heureux et épanoui ....

mercredi 24 juin 2009

Mes derniers jours avant mon premier Ironman.

Jour J - 14 :
Dernière grande sortie en vélo. J’avais RV à 8 h du matin au magasin KM10 pour une sortie de ± 130 kms. La météo annoncée était assez favorable, mais probablement des averses dans le courant de l’après midi. J’avais mis une tenue assez légère, vu le soleil qui était présent. Pas de bol pour moi, vers 11 h le temps change et il commence à tomber des cordes. Des crevaisons qui commencent. Fabrizio qui fait une chute impressionnante. Nous étions tous frigorifié. Après 115 kms j’arrive à ma voiture où j’ai toutes les difficultés du monde pour pousser sur le bouton de ma clef de ma voiture qui ouvre les portières, tellement que mes mains me font mal du au froid. Arrivé à la maison, il me faudra un bon moment avant de me remettre de mon calvaire du matin et j’avais bien entendu la chute de Fabrizio en mémoire, qui finalement n’a pas eu de conséquences.

Jour J - 13 :
Repos
PS Arnaud m’annonce qu’il est bien arrivé à la Cote d’Azur, ainsi que mon vélo (dont il a eu la gentillesse de le nettoyer, vu le déluge du jour précédent), mais lui il est malade ….

Jour J - 12 :
45 min de natation (séance assez calme)
1h10 de vélo dont 3 x 11 min à ± 80%-85%. Pas du tout repos, mais sans trop aller dans mes réserves

Jour J - 11 :
50 min de cap. J’ai les jambes assez lourdes et pas de bonnes sensations.
55 min de vélo. Entrainement en aérobie. Rien de spécial, mais ce fut trop long à mon gout. Mes pensées sont déjà au 28 juin et j’ai peur d’oublier quelque chose

Jour J – 10 :
Réveil difficile. Je me sens fatigué …..
55 min de cap : Pire que hier, la fatigue total !!! Je panique un peu là ….
45 min de natation : J’ai beaucoup utilisé mon pull-boy pour donner du repos à mes jambes

Jour J -9
Jean-Christophe me donne les derniers conseils que je vais suivre à la lettre. J’ai également reçu mon no de dossard (2339). Le jour J-1 entre 14h00 et 15h00 je devrai placer mon matériel dans les zones de transitions.
Ce midi 35 min de natation. Séance technique.

Jour J -8
2h30 de vélo sans forcer
Fabrizio me contacte. Il est hyper nerveux et est en manque de sport …Je lui dis d’attendre encore 1 semaine avant de mettre la gomme !!!!

Jour J -7
1 heure de cap et à nouveau pas de chance, après 5 min c’est la drache nationale. J’en ai marre de cette météo !!!!!
50 min de vélo, mais sur home-trainer, car je n’ai vraiment pas envie de rouler sous la pluie !!!!!!

Jour J -6
Lundi matin …je suis au travail, mais mon esprit n’y est pas …..
Ce midi 30 min de cap. De meilleures sensations que la semaine passée. Le soir je prépare petit à petit mes bagages, afin de ne rien oublier.

Jour J -5
Je me sens à nouveau un peu fatigué, malgré que j’ai passé une bonne nuit. Ils annoncent vent et orage pour le WE qui vient à Nice…..
Aranud me contacte. Il va mieux !!! Bonne nouvelle donc !!!!
A midi 45 min de natation. Dans la piscine, je m’imagine déjà dans la méditerranée …. Ce ne sera pas la même chose !

Durant l’après midi j’ai quelques mots de têtes et ne me sens pas 100 % . Je contacte Jean-Francois car je me demande si je ne fais d’erreurs dans mon alimentation. Jean-François rectifie le tir ! J’espère me sentir mieux demain !
Les soir 45 min de vélo dont 2 fois 8 min à 75%-82%. Début un peu difficile, mais par après de meilleurs sensations.

Jour J-4
J’ai bien dormis. Me sens mieux que hier.
50 min de cap. Je sens que je récupère.
30 min de vélo et la dernière fois sur mon hometrainer dans mon garage....YES !!!!!!!

Maintenant je prépare mes valises car demain je décolle pour Nice ! Enfin !!!!! Vite dimanche que je puisse me défouler !!!!!

Probablement que je vous donnerai mes dernières impressions depuis Nice et avant dimanche.

Merci à tous pour vos encouragements !!!!!!

Si vous souhaitez suivre mes temps en directes : http://ironman.com/ironmanlive

vendredi 12 juin 2009

Mon WE inoubliable en Italie !

Me voilà de retour d’un WE inoubliable en Italie où j’ai pu découvrir la très belle région de Varese (± 50km de Milan).

Arrivé à l’aéroport de Malpensa, Fabrizio m’accueillait à bras ouvert. 30 min de trajet en voiture pour arriver à son domicile et dès notre arrivée à destination, Fabrizio a encore le courage (il était déjà minuit) de me préparer un bon petit plat de pates qui serait bien nécessaire vu notre planning sportif pour le WE.
Samedi matin (6 juin). Nous avons vue depuis la terrasse sur le col de Campo Dei Fiori (1160m), que nous étions d’avis de grimper, mais pas de chance car la météo n’était pas très favorable et les nuages étaient bien présents et entouraient le col. La nuit précédente il y avait eu quelques orages et se manifestaient encore de temps en temps. On écoute, on observe et on prend la décision de s’y aventurer quand même et on verra bien jusqu’où on pourra rouler. Nous voilà parti et après ± 20 kms nous voilà au pied du col. Entretemps nous avons déjà pu gouter de la pluie et le ciel était devenu à nouveau bien sombre. Tout prudemment nous entamons l’ascension et nous rencontrons que très peu de circulation et tout ca bien entendu en contresens. Pas grand monde aussi fou que nous ! Fabrizio est le premier à enlever ses lunettes de cycliste, ce que je ferai quelques minutes par après, car nous avons l’impression de rouler la nuit …. A ± 800 m d’altitude Fabrizio me demande si j’ai envie de continuer. Je lui laisse le choix. Un peu incertain nous continuons notre chemin. A part Fabrizio et moi-même il n’y a plus personne. Quelques minutes plus tard nous nous trouvons dans les nuages qui entourent la montagne et l’orage se fait à nouveau entendre. Sur le sol nous trouvons branches (et pas des plus petites) et feuilles, qui nous rends notre montée encore plus difficile et certainement notre descente par après. Fabrizio me dit que l’orage à du être violent et on espère que cela ne va pas recommencer. A ± 200 mètres du sommet des grêlons tombent et l’orage est bien là ! Nous passons une petite cabane où nous pouvons, si nécessaire, nous refugier si la tempête deviendrait trop dangereuse. Cela nous rassure un peu, mais nous continuons toujours notre chemin vers le sommet que nous atteignons peu de temps par après. Après un petit crie de gloire au sommet, nous faisions vite demi-tour pour une descente plus que dangereuse, mais qui finalement c’est bien passée mais avec énormément de prudence car la visibilité était nulle ! Au total nous avons roulé 75 kms avec un dénivelé de 1100 m. Lors du retour nous nous sommes arrêtés quelques instants au lac Majeur et avons profité de ce panorama exceptionnel.
L’après midi un entrainement course à pied était prévu. Au programme le tour du Lac de Varese : 28 kms. Avant cet entrainement, Fabrizio nous avait préparé un plat de pates et comme il tombait des cordes dehors, nous nous sommes reposés une petite heure. Vers 16h00 le soleil faisait son apparition et nous en profitions pour nous rendre au lac pour nos 28 kms de cap dans un cadre que beaucoup de joggeurs apprécieraient. Notre aventure du matin en vélo se faisait encore bien ressentir. L’air était assez humide, mais le soleil bien présent, sauf pour les derniers 5 kms où le temps changeait très rapidement et là, pas de chance, il tombait à nouveau des cordes. Après 2h20 et 28 kms nous étions trempés jusqu’à nos chaussettes !!!!!
Le soir un bon plat de fruits de mer nous attendait dans un resto au bord du lac de Monate et bien mérité d’ailleurs !

Dimanche matin (7 juin). Au programme : 135 kms avec le col Mottarone comme cerise sur le gâteau (21 kms de montée, 1450m de dénivelé et 18% max) et l’après midi natation dans le lac de Monate.
Nous avions convenu le samedi soir de nous lever un peu plus tôt ainsi nous pourrions profiter un max. de notre dimanche, mais Fabrizio et moi-même étaient encore sous la fatigue de notre journée précédente que nous nous réveillerons que vers 08h00 …. Mais bonne surprise, le soleil était au rendez-vous ! On prend un bon petit déjeuner et nous voilà parti avec les jambes encore bien lourdes. Nous passons quelques petits villages et après ± 30 kms nous longeons le magnifique lac Majeur pendant plusieurs kms jusqu'à Stressa où nous arrivons au pied du col de Mottarone et tout ca sous un soleil éclatant ! Nous entamons l’ascension de 21 kms. Pour moi ce sera une première, car je n’ai jamais fait de telles montées. J’essaie de ne pas faire exploser mes pulses et commence très prudemment. Lors des premiers kms je m’arrête de temps en temps pour prendre quelques photos de ce panorama exceptionnel qui s’ouvrait devant moi, mais par après les choses sérieuses commençaient car je n’étais pas là pour jouer le photographe ! Quelques autres cyclistes nous rejoignent et nous grimpons du mieux qu’on peut. Tout doucement nous arrivons au sommet et malgré ma sueur, il y a tout doucement le froid qui commence à se ressentir. Les 5 derniers kms étaient les plus difficiles, car à aucun moment il y avait une partie de chemin pour faire mouliner les jambes. Nous arrivons au sommet où nous profitons de la vue et en même temps de prendre quelques photos. Lors de la descente je laisse partir Fabrizio qui est beaucoup plus kamikaze que moi. Mes mains me font mal tellement elles sont gelées. Après 21 kms de descente je suis heureux de retrouver un peu de chaleur. Encore 45 kms pour le retour jusqu’au point de départ et à nouveau le temps qui changeait et la pluie ne se faisait plus attendre. Heureusement la pluie n'était pas trop important. Un total de 135 kms dans les jambes. J'étais assez fatigué de notre entrainement d jour. Vu notre retour tardive, nous n’avons malheureusement plus eu l’occasion d’aller nager au lac de Monate. C’est le seul petit regret que j’ai eu, mais j’ai quand même passé un WE exceptionnel que je n’aurais jamais pu vivre si je n’avais pas entamé mon aventure Ironman. Je remercie encore infiniment Fabrizio pour son accueil chaleureux !

Aujourd’hui (12 juin) : J’ai encore un WE où mon volume vélo sera encore assez important. Je pense rouler ± 250 kms ce WE. Samedi il y aura une transition vélo /cap (± 110 kms vélo / 10 kms cap) et une petite séance de natation (± 1600m) en fin de journée. Dimanche ± 140 kms de vélo et après repos jusqu’à mardi.
La semaine prochaine je ne ferai « que » ± 10 heures d’entrainement et la semaine après ce sera la semaine tant attendu et celle pour laquelle je me suis préparé depuis presque 9 mois ….

J’espère vous avoir transmit mes sensations depuis le début de mon aventure et préparation. Peut être ai-je donné l’envie à d’autres à vivre la même expérience ou le contraire. Ce ne fut pas toujours facile et honnêtement je ne suis pas prêt à recommencer aussi tôt. J’espère dépasser la ligne d’arrivée, sinon ce sera la TOUTE grande déception. Je ne pourrai en tout cas pas me reprocher quoi que ce soit.

Je tiens encore à remercier tout ceux qui m’ont encouragé et suivi. Bien entendu aussi Jean-Christophe qui m’a lancé dans cette aventure et ses conseils bien précieux, Fabrizio pour son aceuil chaleureux ainsi que ses conseils pour l'Ironman de Nice, Arnaud pour son aide technique, Jean-Francois M. que j'apprécie beaucoup, tous les membres du club RCBT où il y a un esprit d'équipe et de solidarité exceptionelle et tous les autres personnes qui m'ont suivi et encouragées et last but not least mon épouse qui m’a donné la chance de pouvoir me préparer à, je pense, mon plus grand défi sportif !

Je vous donnerai encore mes dernières sensations avant mon départ du 25 juin vers Nice et si l’occasion me le permet aussi mes impressions sur place avant le jour J !
A très bientôt !

mercredi 3 juin 2009

Ma dernière avant jour J

Triathlon de l’Eau d’Heure 2009. (1500m nat/42 kms vélo/10 km cap)

Vu que je n’arrête pas mes entrainements et que le samedi qui précédait le triathlon de l’Eau d’Heure j’avais fait une sortie vélo assez vallonnée, je n’étais pas tout frais au départ de ce tri. Je partais relativement calme à cette épreuve. Mon objectif était de faire mieux que l’année passée (2h30), mais je doutais aussi que la fatigue pouvait jouer son rôle ainsi que la chaleur qui était également présente, mais de bonne augure si je voulais avoir déjà une certaine idée de que qui va m’attendre à Nice. La participation était assez importante, car nous étions plus de 500 au départ. Cela c’est senti lors du départ dans le lac. Des coups se donnaient dans tout les sens, mais après une année d’expérience, cela ne m’effraie plus vraiment et je m’impose également. Les 500 premiers mètres en eau ne se passaient pas vraiment bien. Je n’arrivais pas à trouver mon espace et je m’épuisais inutilement. Mes pensées allaient immédiatement à mon prochain Ironman et me demandais si je réalisais vraiment bien de ce qui allait m’attendre là bas. Un tout petit moment de panique me prenait le dessus, mais peu de temps par après, je me concentrais à nouveau sur ma course. Après 2 boucles je sors de l’eau en 24 min (28 min transitions comprise) et me voilà parti en vélo. Comme au tri de l’Otan, après quelques minutes mes jambes me rappellent ma sortie vélo du samedi. Cela m’énervait car à nouveau je ne pouvais faire une course en ayant de bonnes sensations et surtout d’avoir déjà mal aux jambes au début de la course. Je me consolais sachant que d’autres triathlètes avaient participé la veille au 20 kms de Bxl. Après 2 kms je vois en contresens Fabrizio qui est contraint d’abandonner suite à une crevaison. Vraiment dommage, car j’aurais voulu avoir ses impressions de la course par après. Je continu tant bien que mal, mais les bonnes sensations étaient bien loin ! De plus le vent était de face pendant une bonne partie de la course, qui ne m’enchantait pas vraiment. Lors de la fin des 20 premiers kms en vélo je jetais vite un petit coup d’oeil sur ma montre et estimais mon temps de 33 min. Un petit calcul rapide me disait que si j’arrivais à tenir mon tempo je terminerais ± 10 min plus vite que l’année passée. Ce fut la dernière fois que j’ai regardé ma montre, pour ne pas me mettre de pressions complémentaires. Transition cap faite et petit à petit j’essayais de trouver ma foulée. Là de nouveau j’avais mes idées vers Nice. Mais comment vais-je faire 42 kms de cap après avoir roulé 180 kms en vélo ?????? Je me rappelais le parcours et continuais à un tempo que j’espérais tenir jusqu’au bout. Plusieurs triathlètes du RBCT m’encourageaient quand ils me croisaient. Cela me faisait bien plaisir. Mon épouse et mes enfants ainsi que quelques amis étaient présents ce qui me donnais des ailes ! Un point de côté m’obligeait à ralentir et également le chip qui était fixé à ma cheville me faisait bien mal et 2 arrêts obligatoires pour desserrer le velcro auquel ce chip était fixé. Une leçon que je retiendrai pour le 28 juin. J’arrive à la ligne d’arrivée et vois sur le compteur 2h19. Je suis assez étonné de ce temps, car vu mes sensations je ne pensais pas du tout terminer 11 min de mieux que l’année passée et termine 94ème au classement général (24ème dans ma catégorie). J’étais épuisé mais très content de mon résultat. C’était ma dernière épreuve avant le 28 juin. Dans 2 jours je pars pour Milan pour un WE chargé en entrainements. Aujourd’hui (3 juin) je me sens fatigué et j’ai un peu peur de me « bruler » pour le moment. Aujourd’hui et jusqu’à vendredi je vais diminuer mes entrainements (1 par jour et repos vendredi). Je sens quelques petites douleurs dans les jambes ….. Ce qui est certain c’est que le stress m’envahit un peu pour le moment et je me pose beaucoup de questions : Comment vais-je faire pour dépasser cette ligne d’arrivée à Nice ???????

mercredi 27 mai 2009

Quand mon corps a difficile à suivre mon esprit ....

Il me reste 31 jours........ J'ai commencé ce blog il y a ± 300 jours. Aujourd'hui je suis fatigué mentalement et physiquement. Je viens de terminer ma semaine la plus éprouvante (je suppose) de ma préparation. C'est à dire 25 heures où j'ai donné le meilleur de moi même, 25 heures où j'ai demandé à mon corps de suivre mon esprit. Pour le moment j'accuse le coup. Ce qui est certain c'est que si je n'arrive pas au but final, je ne pourrai me reprocher de ne pas avoir fait ce qu'une préparation Ironman demande. J'ai découvert des paysages que je n'aurai eu l'occasion de voir sans cette folle idée que j'ai eu il y a 11 mois... Faire 150 bornes seul dans la région Tournaisienne, me trouver en vélo en centre ville etc etc .... Pas vraiment mon truc à moi pour ceux qui me connaissent. Dans quelques jours j'irai découvrir les montagnes Italiennes. Encore une nouvelle expérience qui m'attend, mais qui sera, j'en suis certain, une expérience unique. La semaine prochaine mon dernier triathlon avant Nice, celui de l'Eau d'Heure. Il bouleverse un peu mon planning, mais il était prévu donc pas d'excuse. Il est certain que j'aurai en souvenir tout ses moments que j'ai passés sur mon vélo, sur home-trainer, ou en course à pied ou en piscine. Tout ses moments où j'en avais ras le bol (excusé moi de l'expression). Tout ses moments m'aideront, j'espère, lors de mon Ironman à passer cette ligne d'arrivée. Ma vie consiste depuis un certain temps entre mes entrainements et mon travail. Je vais dormir Ironman et je me réveil Ironman. Combien d'heures ai je déjà fait cette semaine...qu'est ce qu'il est prévu au programme aujourd'hui...comment vais je planifier cela...espérons qu'il n'y a pas trop de circulation sur le Ring de Bxl ainsi je n'arriverai pas trop tard à la maison pour commencer mon entrainement du soir. En fin de journée au volant de ma voiture, je me sens fatigué, mais pas question d'annuler mon entrainement du soir. Yves ne renonce jamais....parfois à tort d'ailleurs. Je suis fatigué et j'en ai parfois assez. Si je ne travaillais pas, ce serait beaucoup plus simple. Si j'avais le luxe que nos sportifs professionnels ont ..... Entrainement, repos, massage et j'en passe! Bon, encore un peu de patience ; il ne me reste que 5 semaines de persévérance et il est certain qu’il faudra beaucoup pour que je n'atteigne pas mon but final !

dimanche 17 mai 2009

l'Ironmanneke ... il y a 1 an ..

Il y a 1 an …..

L’Ironmanneke 2008. Il y a tout juste 1 an, mon premier triathlon. Le résumé de celui-ci est à lire tout au début de ce blog. Je me souviens que Jean-Christophe m’avait donné RV quelques jours auparavant pour me donner les dernières explications et conseils pour le placement de mon matériel et autres astuces. Je stressais et me demandais à quoi je devais m’attendre. Je n’avais aucune idée à ce moment là, qu’une année plus tard, je serai à quelques semaines de probablement un de mes plus grands défis sportifs : un Ironman.

L’Ironmanneke 2009.
Cette fois ci, j’étais bien plus décontracté et aucune nervosité n’était présente. Mon objectif reste le 28 juin 2009 ! Le jour avant la course, je ne m’étais pas donné de repos et avais suivi le groupe habituel pour une sortie vélo. Je souhaitais quand même suivre le groupe le moins rapide et passer quelques heures sur mon vélo, mais à allure modérée. Ce ne fut malheureusement pas le cas, car apparemment tout le groupe avait de bonnes jambes et je terminais ma boucle de 110 kms à une moyenne de 31 km/h. Bon, pas grave, mais le matin avant la course je sentais déjà que mes jambes n’étaient pas sur la même longueur d’ondes que mon esprit ! :-) Une bonne douche froide me fera du bien, surtout à mes jambes.

Arrivé sur place, la bonne ambiance habituelle y était et je retrouve tous mes amis triathlètes du club RCBT, ainsi que Fabrizio avec qui je vais partager mes émotions à Nice. C’est d’ailleurs grâce à lui que je me suis lancé cette année dans cette folle aventure. On papote, on rigole, je me prépare tout doucement et vérifie si tout est OK avec mon matériel. Je vais encourager quelques autres triathlètes partis avant moi et me rends par après tout doucement vers l’entrée de la piscine où le départ de ma vague va se donner. L’année passée je regardais les autres et suivais leur « instructions » Cette fois si, pas question, je ne voulais pas partir le dernier de mon couloir et prenais les choses en main en demandant à chacun quel temps il comptait réaliser sur les 500 m de natation. Tous donnait un temps de 9 min et moi un peu gonflé à bloque, annonçait 8min30 comme référence. Un triathlète me proposait de jouer le lièvre pendant 250m et après je prendrais la tête de notre couloir. Départ donné et après 7 longueurs mon poursuivant me dépasse ainsi que le premier. Je « saute » dans ses pieds et le suis sans trop de difficulté. Nous continuons ensemble le restant des 500 m et sortons premier de notre couloir en 8min33. Première transition faite et après 200 m …. mes jambes me rappellent immédiatement ma sortie du jour auparavant. Je crains que je ne vais pas terminer, tellement que mes muscles me font mal ! Je me dis qu’aujourd’hui ce n’est pas grave et que ce n’est pas mon objectif, mais tout de même j’avais un petit souhait qui était de terminer mieux que l’année passée. Lors de la deuxième boucle, les sensations étaient meilleures et me préparais déjà à la partie course à pied.
Avant la course j’avais déjà annoncé à JC que mon rêve était de terminer dans les 3 premiers de ma catégorie et pouvoir monter sur le podium. Il m’avait fait savoir qu’un des triathlètes dans ma catégorie était hors de portée et qu’il restait Fabrizio. Donc je me disais qu’une 3ème place n’était pas impossible, mais je doutais bien qu’un autre triathlète, Philippe Schelkens, serait un concurrent difficile.
Pendant toute la partie vélo, Philippe et moi étions proche l’un de l’autre. A 5 kms de l’arrivée je le dépassais et ne le revoyait plus par après. Transition cap faite et là je me doutais bien que Philippe allait me dépasser, car il est un très bon coureur à pied. Pendant les 6 kms j’attendais chaque moment de le voir faire une petite tape amicale dans mon dos et me laisser sur place aussi vite, mais non pas du tout. J’arrive à la ligne d’arrivée et me dis qu’un podium est possible. Mon étonnement fut grand quand j’apercevais Philippe déjà au stand des boissons et me je me demandais immédiatement comment il avait fait. Par après j’ai su que lors de la transition vélo – cap, il était parti avant moi. Oui, il y a encore du travail à faire au niveau de mes transitions !
J’étais quand même content du résultat, car je termine 13ème en 1h01 au classement général (4 min de mieux que l’année précédente)et 4ème dans ma catégorie. A 1 place prêt, j’aurais pu monter sur le podium.

Autre bonne nouvelle est que Fabrizio m’invite lors du WE du 6 juin chez lui en Italie. J’aurai donc le grand plaisir de pouvoir m’entrainer avec lui dans les Alpes Italienne et le programme qu’il a concocté me semble formidable : voici ce qu’il me propose :

Samedi (06/06): matin sortie vélo de min 5/6h sur parcours type Nice avec 1 longue montée de +/-20km et plusieurs autres montées -/+ 150-180km si bonne sensation on monte à 200km
Après-midi 45min de nage au Lac de Monate puis diner à la plage....


Dimanche (07/06): sortie vélo de ± 3h30 avec 2 cols un dur un ok ± 90-100kms suivi du tour du Lac de Varese
en cap (27km) et tout ça à rythme Ironman 75-80%
Ce sera un WE de 12-13h de sport. Je ne devrai pas trop forcer la dose les jours avant et après ça j’espère être prêt pour Nice.

Désolé pour les élections, mais un WE pareil je ne peux pas le rater !!!!!!
Ce qui n’était plus un souci maintenant, l’est redevenu, cad le transport de mon vélo en avion vers l’Italie. J’ai déjà contacté Arnaud, qui m’aidera à placer tout ca dans une valise fait pour le transport de vélo. Je ferai bien entendu après mon retour de l’Italie un résumé et un max de photos de qui j’espère sera un WE inoubliable !

Les 2 semaines prochaines seront le top en nombres heures d’entrainement (± 20 heures/semaine) . Le 1er juin il y aura le triathlon de L’Eau d’Heure où je comparerai mon résultat par rapport à celui de l'année précédente.

Au boulot ils se sont amusés à mettre des affiches de l'Ironman de Nice et ma photo. Ils me mettent la pression eux ! :-)

samedi 2 mai 2009

Vouloir être un "Ironman" ....pas si simple !


En quoi consiste une préparation Ironman (et je pense principalement à eux qui ont l'intension de faire un Ironman l'année prochaine :-) )

  • Il faut être un peu asocial, ce que je suis pour le moment. Chaque invitation reçu, je dois malheureusement refuser. Non pas que cela ne me fasse pas plaisir, mais par ce que tout mon temps libre est immédiatement absorbé par mes entrainements. Ceux-ci sont de plus en plus importants en volume et me laisse très peu de temps libre (pour ne pas dire plus de temps libre du tout) à faire d’autres activitées. J’en profite d’ailleurs pour m’en excuser à tout ceux dont j’ai refusé une invitation ou autre, mais j’en suis certain (j’espère) qu’ils me comprennent. Dans peu de temps ma vie normale sera à nouveau une priorité, mais pour le moment cela reste l’Ironman de Nice du 28 juin prochain !

  • Il faut aussi un mental de fer et une dose de volonté exceptionnelle. Même si on n’a pas envie de s’entrainer ou qu’il pleut ou qu’il fait froid, se dire qu’il le faut ! Je n’ai pas le choix. On ne devient pas un Ironman sans sacrifices. Ce n’est que par persévérance que j’arriverai au but final, cad dépasser cette ligne d’arrivée.

  • Pendant la préparation, oublier de faire quoi que ce soit comme travaux dans la maison. Pas que j’en ai pas envie. Je pourrai éventuellement prévoir quelques bricolages le samedi après-midi après mon entrainement du matin (qui se termine vers 14h00 ….) , mais je suis tellement épuisé, que j’en ai plus le courage. Cela me pose parfois des problèmes de consciences, vu mon obsession de la perfection …

  • Et finalement et certainement le plus important, une épouse compréhensive ! Qui est toujours là quand il le faut. Depuis le début de ma préparation il n’y a pas 1 fois que je l’ai entendu se plaindre et pourtant je la comprendrais si c’était les cas. Chaque soir elle m’attend pour souper ensemble et tenir le repas bien au chaud. Elle me prépare mes pates et salade de fruits pour le lendemain. Même mes collègues de bureau en sont épatés. Cette année nous fêterons nos 25 ans de mariage. Que du bonheur !!! Je n’oublie pas non plus mes enfants, qui m’encouragent tout le temps et qui m’observent avec un œil admirative et également mon fils qui me rends la tâche un peu plus facile en allant chercher mon épouse au travail quelques fois par semaine, ce qui me permets de rentrer un peu plus tôt à la maison et aussi de terminer un peu plus tôt mon entrainement du soir.

Pour ce qui est de mes dernières semaines, mon volume à atteint ± 17 heures par semaine. Chaque samedi j’accompagne le groupe du Linde où j’arrive pour le moment à suivre le premier groupe. Pas toujours facilement, mais je sens des progrès. Malheureusement j’ai dernièrement été victime d’une chute et comme l’année passée, quasiment à la même période, je me suis froissé les côtes. Mes séances de natation sont devenues de vrais calvaires du au mal, mais je mords sur les dents. Je me suis tout de même permis une semaine plus calme où j’ai délaissé un peu la natation pour donner un peu de repos à mon corps. Pour le moment cela va un peu mieux, mais le mal est toujours bien présent.

J’ai également passé une visite pour un mesurage correcte de mon vélo et de mon positionnement. Des rectifications ont été faites. J’espère que le mal dans le cou et dos sera totalement partie après une longue sortie vélo.

Dans peu de temps la saison de triathlon va commencer. Dans quelques jours il y aura le championnat de Belgique Interclubs et la semaine prochaine l’Ironmanneke de l’Otan. Ce sera l’occasion de comparer mes résultats par rapports à celui de l’année passée. Malgré que je serai peut être bien fatigué au départ de chaque épreuve, car mes entrainements continus et ne prendrai pas de repos avant. Mon objectif reste le 28 juin et je continu à suivre mon programme jusqu’au dernier jour.

Il me reste encore 6-7 semaines intensives et après j’espère me trouver au top de ma condition à Nice.

vendredi 3 avril 2009

Nice arrive à grands pas ....

Le compte à rebours tourne. Moins de 90 jours avant jour J. La pression monte tout doucement. Ma préparation se passe toujours bien, un jour mieux que l’autre. Je prépare également mon matériel et me suis offert mes roues profilées que j’utiliserai à Nice. C’est un petit cadeau que je voulais m’offrir et qui me fait bien plaisir. Il me reste à régler mon mal au cou que j’ai après chaque longue sortie à vélo. Un rendez vous est fixé fin avril chez un spécialiste en la matière (dans le fin fond du Limbourg) afin de mesurer correctement ma position et rectifier le vélo si nécessaire. Parlant d’une longue sortie vélo, j’ai dernièrement fait une sortie de 200 kms qui a été un vrai fiasco ! Pas à cause de la distance, mais du aux conditions météorologiques, qui étaient pourtant idéal au départ, mais dramatique par après. Des crevaisons interminables, dont je suis resté heureusement épargné (le seul du groupe je pense) et de plus une organisation un peu folklorique qui nous a amenée à nous perdre dans la nature Hollandaise. Résultat final : 215 km dans les jambes, frigorifié, mais heureusement sans autres dégâts, car le danger était pourtant bien réel étant donné que nous étions plus très visible sur les routes vu que notre arrivée fut plus tard que prévue et bien après le couché du « soleil ».
J’ai passé également mon test à l’effort afin d’obtenir ma licence de triathlète et m’évite à devoir encore débourser 50€ pour la licence du jour à Nice. Mon test fut positif. Pour les connaisseurs, j’ai réussi à pousser les pédales jusqu’à 400 watts, mais après je voyais des étoiles! :-) Selon le médecin sportive je suis en excellente condition (espérons qu’il a raison :-) ) et il m’a par la même occasion fait rectifier mes pulses max, qui est descendu de quelques pulses par rapport à il y a quelques années, qui est important à savoir si je veux cibler mes entrainements en aérobie ou anaérobie.
Autre bonne nouvelle est qu’Arnaud, autre triathlète présent à Nice, chargera mon vélo dans sa voiture lors de son déplacement une semaine avant le jour J. Donc plus de tracas à ce sujet. Je l’en remercie infiniment !!!!!!
Depuis mon début de ma préparation (20/10/2008) j’ai perdu 6 kg. Pratiquement 1 kg par mois. Il me reste encore 3 mois. On ne m’avait pourtant pas prévenu que lors d’une préparation Ironman un changement de garde robe était nécessaire :-) J’ai quelques inquiétudes pour ma combi néoprène acheté l’année passée. J’espère qu’elle ne sera pas trop large....
Le WE passé j’ai participé à la course Wavre-Bruxelles et je termine, à mon grand étonnement, 16ième au classement général sur 388 arrivants. Avant le départ nous (le club du RCBT) avions convenu de courir ensemble à un tempo de 4’10 min le km jusqu’au km 18 et après …on verra. Les premiers 10 kms se passaient sans trop de difficultés, mais après quelques passages assez boueuses qui ne m’enchantaient pas vraiment. J’essayais tant bien que mal de tenir le groupe de choc, mais au km 18, je devais tout doucement lâcher celui-ci. Restant à ± 20 mètres derrière eux, ils m’encourageaient et à 2 kms de l’arrivée, je les rejoignais et j’ai tenu bon jusqu’à la fin. C’est la première (et probablement la dernière fois) fois que j’ai dépassé une ligne d’arrivé en même temps que JC à une course. Le bonheur ! Bon, la forme en cap n’est pas mauvaise. Encore 12 semaines ….hé oui, je peux tout doucement commencer à décompter en semaines. Les mois d’avril et mai seront des mois hard en entrainement. Je tiens bon et j’espère toujours de rester épargner de blessures ….. Vive le 28 juin !!!!!

samedi 28 février 2009

A mi chemin !

Me voilà à 118 jours de mon objectif. Quasiment à la moitié de ma préparation. 20 octobre 2008 était le début de cette folle aventure. Je ne pensais pas à ce moment là que cela serait aussi éprouvant physiquement que mentalement. J’ai vraiment de la chance que mon épouse, ainsi que mes enfants me soutiennent beaucoup. Sans eux cela ne serait pas réalisable et je leurs en suis très reconnaissant. Un mental d’acier est aussi nécessaire à poursuivre mes entrainements, 6 jours sur 7, 2 entrainements par jour. Etre un Ironman c’est pour certains déjà choses faites depuis longtemps. Pour d’autres c’est de l’incompréhension et se demandent si le corps humain accepte ce genre d’épreuve. Pour moi c’est un défi, une façon à moi à pousser mes limites et bien entendu une certaine fierté de pouvoir faire partie du petit monde des Ironmans et de pouvoir dire « je l’ai fait ». Question que je me posais depuis un petit temps était: comment vais je me déplacer jusqu’au lieu où je devrai me surpasser. En voiture ce serait le plus facile pour déménager tout mon matériel, mais le plus fatiguant. En train, pourquoi pas et selon certain la meilleur solution ou en avion, le plus rapide. Après avoir longuement réfléchi j’ai opté pour le dernier. En résumé, les billets d’avions sont réservés ainsi que l’hôtel qui se trouve tout prêt de la Promenade des Anglais où le départ sera donné. Je ne dois donc plus me tracasser à ce sujet. La seul question que je me pose encore: comment vais-je transporter mon vélo et mes autres accessoires. Encore à voir et à discuter avec d’autres triathlètes qui ont déjà vécu cette expérience.
Autre surprise bien sympathique est que mon employeur AXA m’a sponsorisé en m’offrant mon équipement tri-fonctions que je porterai je jour J. J’espère qu’elle me portera chance. Pour ce qui est du futur proche, hé bien je vais augmenter mon volume d’entrainement jusqu’à 16 heures et même plus. Dans quelques semaines une escapade vélo de 200 km est prévue, ce qui me fera ± 20 heures sur une semaine. Fin mars je participerai à la course Wavre-Bruxelles (25 km) et je devrai malheureusement renoncer à courir les 20 kms de Bruxelles à grand regrets, car cela reste la course de l’année, mais le 1 juin (le jour après les 20 kms) le triathlon de L’Eau D’Heure est sur l’agenda et sera mon triathlon test avant mon Ironman de Nice. Impossible de faire les 2 si je veux avoir une idée de ma forme début juin. Mais je n’y suis pas encore, il y aura encore beaucoup de sueur qui coulera avant cela. Tant que je reste épargné de blessures ou maladie. Pour le moment tout va pour le mieux. Pourvu que ca dure !

dimanche 25 janvier 2009

Quand il fait froid ...

Fêtes de fin d’année, neige, froid, maladie ….. … beaucoup d’ingrédients qui ne sont pas fort appréciés par le triathlon. La course à pied sur des chemins verglacés, pas vraiment évident. Rouler à vélo sur la route c’est déjà un risque en lui-même, mais en hiver c’est du suicide. Y a le home-trainer bien entendu. Mon lieu habituel: mon garage, mais même dans mon garage il y avait – 5 degrés, mais je n’ai pu résister et me suis quand même aventuré à plusieurs séances. Et les fêtes, là je ne pouvais quand même pas les passer à vélo ou avec mes chaussures de cap ou en maillot de bain. OK je suis motivé, mais faut pas pousser le bouchon, malgré qu’avant de se mettre à l’ambiance fête et de passer à table, je n’ai pu m’empêcher de faire 1 heure de vélo …. Oui, oui !!! :-) Mais tout cela bien entendu avant que mon épouse rentre du boulot et que toutes les préparations soient déjà accomplies.
Par contre le début de l’année a mal commencé, car un virus que j’ai choppé m’a empêché de m’entrainer pendant 1 bonne semaine. Et là, cela ronge. Rien faire ….Dans un sens cela tombait bien, car vu la météo je n’aurais pas su faire grand-chose, à part des bêtises peut être et me connaissant …… Entre-temps j’ai pu participer à la course des Relais Givrés, quelques temps après mon arrêt forcé. J’ai sentie qu’une semaine d’arrêt cela se payait cache. Les Relais Givrés est une course par équipe super sympa, mais avec un parcours qui me fait plutôt pensé à un cross. Pas vraiment mon dada à moi. Malgré cela je boucle les 8 kms en 31 min et si ma mémoire est correcte, j’améliore mon temps de 1 min par rapport à ma dernière présence sur cette course. 5 ième au classement général des clubs de triathlon. Content quand même, mais pas satisfait à 100%. Depuis 2 semaines j’ai repris mes entrainements à bloque. On m’avait prévenu que le plus dur était les mois de préparation et que le jour J ce sera quelque chose d’unique, de magique, d’exceptionnel. Ce qui est déjà certain et que je peux déjà affirmer, c’est que la préparation est bien difficile !!!!! Encore 153 jours .... Je tiendrai bon !!

Je souhaite aussi avant de terminer ce résumé faire un petit clin d’œil à Michel, qui vie en ce moment une période difficile et qui me suis via ce blog régulièrement. Il m’a fait savoir que je le faisais vibrer et rêver un peu. Je ne peux que te dire courage et qui sais un jour on fera équipe ensemble pour un Ironman ……