I have a dream ....
mercredi 27 mai 2009
Quand mon corps a difficile à suivre mon esprit ....
dimanche 17 mai 2009
l'Ironmanneke ... il y a 1 an ..
L’Ironmanneke 2008. Il y a tout juste 1 an, mon premier triathlon. Le résumé de celui-ci est à lire tout au début de ce blog. Je me souviens que Jean-Christophe m’avait donné RV quelques jours auparavant pour me donner les dernières explications et conseils pour le placement de mon matériel et autres astuces. Je stressais et me demandais à quoi je devais m’attendre. Je n’avais aucune idée à ce moment là, qu’une année plus tard, je serai à quelques semaines de probablement un de mes plus grands défis sportifs : un Ironman.
L’Ironmanneke 2009.
Cette fois ci, j’étais bien plus décontracté et aucune nervosité n’était présente. Mon objectif reste le 28 juin 2009 ! Le jour avant la course, je ne m’étais pas donné de repos et avais suivi le groupe habituel pour une sortie vélo. Je souhaitais quand même suivre le groupe le moins rapide et passer quelques heures sur mon vélo, mais à allure modérée. Ce ne fut malheureusement pas le cas, car apparemment tout le groupe avait de bonnes jambes et je terminais ma boucle de 110 kms à une moyenne de 31 km/h. Bon, pas grave, mais le matin avant la course je sentais déjà que mes jambes n’étaient pas sur la même longueur d’ondes que mon esprit ! :-) Une bonne douche froide me fera du bien, surtout à mes jambes.
Arrivé sur place, la bonne ambiance habituelle y était et je retrouve tous mes amis triathlètes du club RCBT, ainsi que Fabrizio avec qui je vais partager mes émotions à Nice. C’est d’ailleurs grâce à lui que je me suis lancé cette année dans cette folle aventure. On papote, on rigole, je me prépare tout doucement et vérifie si tout est OK avec mon matériel. Je vais encourager quelques autres triathlètes partis avant moi et me rends par après tout doucement vers l’entrée de la piscine où le départ de ma vague va se donner. L’année passée je regardais les autres et suivais leur « instructions » Cette fois si, pas question, je ne voulais pas partir le dernier de mon couloir et prenais les choses en main en demandant à chacun quel temps il comptait réaliser sur les 500 m de natation. Tous donnait un temps de 9 min et moi un peu gonflé à bloque, annonçait 8min30 comme référence. Un triathlète me proposait de jouer le lièvre pendant 250m et après je prendrais la tête de notre couloir. Départ donné et après 7 longueurs mon poursuivant me dépasse ainsi que le premier. Je « saute » dans ses pieds et le suis sans trop de difficulté. Nous continuons ensemble le restant des 500 m et sortons premier de notre couloir en 8min33. Première transition faite et après 200 m …. mes jambes me rappellent immédiatement ma sortie du jour auparavant. Je crains que je ne vais pas terminer, tellement que mes muscles me font mal ! Je me dis qu’aujourd’hui ce n’est pas grave et que ce n’est pas mon objectif, mais tout de même j’avais un petit souhait qui était de terminer mieux que l’année passée. Lors de la deuxième boucle, les sensations étaient meilleures et me préparais déjà à la partie course à pied.
Avant la course j’avais déjà annoncé à JC que mon rêve était de terminer dans les 3 premiers de ma catégorie et pouvoir monter sur le podium. Il m’avait fait savoir qu’un des triathlètes dans ma catégorie était hors de portée et qu’il restait Fabrizio. Donc je me disais qu’une 3ème place n’était pas impossible, mais je doutais bien qu’un autre triathlète, Philippe Schelkens, serait un concurrent difficile.
Pendant toute la partie vélo, Philippe et moi étions proche l’un de l’autre. A 5 kms de l’arrivée je le dépassais et ne le revoyait plus par après. Transition cap faite et là je me doutais bien que Philippe allait me dépasser, car il est un très bon coureur à pied. Pendant les 6 kms j’attendais chaque moment de le voir faire une petite tape amicale dans mon dos et me laisser sur place aussi vite, mais non pas du tout. J’arrive à la ligne d’arrivée et me dis qu’un podium est possible. Mon étonnement fut grand quand j’apercevais Philippe déjà au stand des boissons et me je me demandais immédiatement comment il avait fait. Par après j’ai su que lors de la transition vélo – cap, il était parti avant moi. Oui, il y a encore du travail à faire au niveau de mes transitions !
J’étais quand même content du résultat, car je termine 13ème en 1h01 au classement général (4 min de mieux que l’année précédente)et 4ème dans ma catégorie. A 1 place prêt, j’aurais pu monter sur le podium.
Autre bonne nouvelle est que Fabrizio m’invite lors du WE du 6 juin chez lui en Italie. J’aurai donc le grand plaisir de pouvoir m’entrainer avec lui dans les Alpes Italienne et le programme qu’il a concocté me semble formidable : voici ce qu’il me propose :
Samedi (06/06): matin sortie vélo de min 5/6h sur parcours type Nice avec 1 longue montée de +/-20km et plusieurs autres montées -/+ 150-180km si bonne sensation on monte à 200km
Après-midi 45min de nage au Lac de Monate puis diner à la plage....
Dimanche (07/06): sortie vélo de ± 3h30 avec 2 cols un dur un ok ± 90-100kms suivi du tour du Lac de Varese
en cap (27km) et tout ça à rythme Ironman 75-80%
Ce sera un WE de 12-13h de sport. Je ne devrai pas trop forcer la dose les jours avant et après ça j’espère être prêt pour Nice.
Désolé pour les élections, mais un WE pareil je ne peux pas le rater !!!!!!
Les 2 semaines prochaines seront le top en nombres heures d’entrainement (± 20 heures/semaine) . Le 1er juin il y aura le triathlon de L’Eau d’Heure où je comparerai mon résultat par rapport à celui de l'année précédente.
Au boulot ils se sont amusés à mettre des affiches de l'Ironman de Nice et ma photo. Ils me mettent la pression eux ! :-)
samedi 2 mai 2009
Vouloir être un "Ironman" ....pas si simple !
- Il faut être un peu asocial, ce que je suis pour le moment. Chaque invitation reçu, je dois malheureusement refuser. Non pas que cela ne me fasse pas plaisir, mais par ce que tout mon temps libre est immédiatement absorbé par mes entrainements. Ceux-ci sont de plus en plus importants en volume et me laisse très peu de temps libre (pour ne pas dire plus de temps libre du tout) à faire d’autres activitées. J’en profite d’ailleurs pour m’en excuser à tout ceux dont j’ai refusé une invitation ou autre, mais j’en suis certain (j’espère) qu’ils me comprennent. Dans peu de temps ma vie normale sera à nouveau une priorité, mais pour le moment cela reste l’Ironman de Nice du 28 juin prochain !
- Il faut aussi un mental de fer et une dose de volonté exceptionnelle. Même si on n’a pas envie de s’entrainer ou qu’il pleut ou qu’il fait froid, se dire qu’il le faut ! Je n’ai pas le choix. On ne devient pas un Ironman sans sacrifices. Ce n’est que par persévérance que j’arriverai au but final, cad dépasser cette ligne d’arrivée.
- Pendant la préparation, oublier de faire quoi que ce soit comme travaux dans la maison. Pas que j’en ai pas envie. Je pourrai éventuellement prévoir quelques bricolages le samedi après-midi après mon entrainement du matin (qui se termine vers 14h00 ….) , mais je suis tellement épuisé, que j’en ai plus le courage. Cela me pose parfois des problèmes de consciences, vu mon obsession de la perfection …
- Et finalement et certainement le plus important, une épouse compréhensive ! Qui est toujours là quand il le faut. Depuis le début de ma préparation il n’y a pas 1 fois que je l’ai entendu se plaindre et pourtant je la comprendrais si c’était les cas. Chaque soir elle m’attend pour souper ensemble et tenir le repas bien au chaud. Elle me prépare mes pates et salade de fruits pour le lendemain. Même mes collègues de bureau en sont épatés. Cette année nous fêterons nos 25 ans de mariage. Que du bonheur !!! Je n’oublie pas non plus mes enfants, qui m’encouragent tout le temps et qui m’observent avec un œil admirative et également mon fils qui me rends la tâche un peu plus facile en allant chercher mon épouse au travail quelques fois par semaine, ce qui me permets de rentrer un peu plus tôt à la maison et aussi de terminer un peu plus tôt mon entrainement du soir.
Pour ce qui est de mes dernières semaines, mon volume à atteint ± 17 heures par semaine. Chaque samedi j’accompagne le groupe du Linde où j’arrive pour le moment à suivre le premier groupe. Pas toujours facilement, mais je sens des progrès. Malheureusement j’ai dernièrement été victime d’une chute et comme l’année passée, quasiment à la même période, je me suis froissé les côtes. Mes séances de natation sont devenues de vrais calvaires du au mal, mais je mords sur les dents. Je me suis tout de même permis une semaine plus calme où j’ai délaissé un peu la natation pour donner un peu de repos à mon corps. Pour le moment cela va un peu mieux, mais le mal est toujours bien présent.
J’ai également passé une visite pour un mesurage correcte de mon vélo et de mon positionnement. Des rectifications ont été faites. J’espère que le mal dans le cou et dos sera totalement partie après une longue sortie vélo.
Dans peu de temps la saison de triathlon va commencer. Dans quelques jours il y aura le championnat de Belgique Interclubs et la semaine prochaine l’Ironmanneke de l’Otan. Ce sera l’occasion de comparer mes résultats par rapports à celui de l’année passée. Malgré que je serai peut être bien fatigué au départ de chaque épreuve, car mes entrainements continus et ne prendrai pas de repos avant. Mon objectif reste le 28 juin et je continu à suivre mon programme jusqu’au dernier jour.
Il me reste encore 6-7 semaines intensives et après j’espère me trouver au top de ma condition à Nice.